Quoi qu’il arrive d’ici la fin de saison, les Warriors resteront comme la seule équipe de l’histoire avec les Bulls à avoir atteint la barre des 70 victoires et cette performance, les champions en titre la doivent en grande partie à un homme : Stephen Curry.
Tout au long de la saison, le MVP en titre a rappelé qu’il ne l’était pas par hasard. Pourtant, au début de cette campagne, nombreux étaient ceux qui voyaient la saison dernière comme une fulgurance sans lendemain, ceux qui pointaient du doigt sa finale NBA plus poussive que les autres séries.
20 points en deuxième mi-temps
Cette année, Stephen Curry a placé l’excellence à des standards rarement vus dans cette ligue, à tel point que son match face aux Spurs, cette nuit, pourrait presque sembler commun pour lui : 27 points à 11/19 au tir, 3/7 derrière l’arc, 5 rebonds, 9 passes et 2 interceptions.
D’ailleurs, son début de match n’était pas des plus rassurants (2/6 au tir) alors qu’il était moins efficace au tir depuis une dizaine de rencontres (43.5% de réussite). Mais par la suite, Stephen Curry n’a pas raté grand chose. Sa deuxième mi-temps ? 8/10 au tir et 5 passes décisives pour creuser un écart définitif face à des Spurs, toujours dangereux, quelque soit le contexte.
Avec 15 points dans le troisième quart-temps, le meneur des Warriors est sorti de sa boîte au meilleur moment, un bon signal pour son équipe, elle aussi dans le dur depuis quelques temps. Aussi, Stephen Curry a inscrit la majeure partie de ses points à mi-distance ou dans la raquette, prouvant qu’avec lui, le danger vient de partout.