Boris Diaw est un cas particulier en NBA, et dans le monde du sport en général. Incompris lors de ces années à Atlanta ou plus tard à Charlotte, son art de vivre « à la française » a récemment conquis la Grande Ligue.
Dans un long et captivant papier sur le site du syndicat des joueurs, on dresse le portrait charmant du capitaine des Bleus. Le taulier de la sélection tricolore y est aperçu sous son costume de voyageur, d’explorateur… et de réalisateur !
« Je vis au jour le jour, c’est sûr. Il y a trois mois, je n’aurais jamais pensé que j’allais faire un court-métrage. Aujourd’hui, j’ai réalisé un court-métrage. Je ne planifie pas beaucoup. J’avance au fur et à mesure, année par année. »
De fait, pendant le dernier All Star Break, Diaw a dirigé son premier tournage pour son court-métrage intitulé, Easy Life. Le pitch ? L’histoire d’un gamin occidental pourri gâté qui apprend à relativiser sa chance par rapport aux enfants soldats d’Afrique.
Fervent défenseur des animaux et de la nature en général, notamment à travers la publication d’un livre pour enfants en collaboration avec National Geographic, Diaw veut s’attaquer à des sujets sociaux voire politiques. Il a besoin de ça quand il n’est pas sur les parquets.
Un doux rêveur
« Si je ne fais pas de coupure, je deviens fou. »
Comme le raconte Ronny Turiaf, Boris Diaw, c’est le gars qui est capable de se manger une pieuvre à lui tout seul quand ses copains ont trop peur d’y goûter. C’est le type de gars qui va demander à manger des coeurs de poulet au Pérou et se balader dans un drôle d’engin sur les routes de Los Angeles.
Curieux par nature, et disposant désormais d’un réseau de connaissances important, Diaw ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
« J’espère bien aller dans l’espace à l’avenir. Je ne dirais pas dans les dix prochaines années, mais peut-être dans les trente. »
Rêveur devant l’éternel, on espère d’abord que Boris nous y amènera tous dès l’été prochain. Avec une étape par Rio…
(Crédits photo : Instagram Boris Diaw)