Devin Booker et Karl-Anthony Towns, deux chats sauvages sur les toits de la NBA

Coéquipiers à Kentucky, Karl-Anthony Towns et Devin Booker se sont livrés la nuit dernière à un duel qui a dû rendre fier leur ancien coach, John Calipari. 27 points et 10 rebonds pour le premier, 30 points pour le second. Si KAT (et son évaluation de 35) est sorti vainqueur du “face-à-face” et s’apprête à recevoir le trophée de Rookie de l’année, Devin Booker pourrait obtenir quelques votes. Une éclosion qui a surpris tout le monde, sauf Towns bien sûr.

« Je l’ai toujours su » sourit-il. « Je m’entrainais avec lui tous les jours. »

Les doutes des scouts sur Booker

L’an passé, Kentucky avait réalisé une saison avant de craquer à une marche de la finale, emmenée par KAT mais aussi Willie Cauley-Stein et Trey Lyles. Booker n’était lui que remplaçant, de quoi nourrir quelques réserves chez les scouts NBA.

« Je sais que je me suis beaucoup sacrifié et que les scouts se sont posé beaucoup de questions » explique-t-il. « Est-ce que j’étais capable de dribbler, de créer mon tir… Ce genre de choses ».

Des choses que le plus jeune joueur de la ligue a plutôt bien faites en inscrivant plus de 13 points par match en moyenne cette année. De quoi prétendre au titre de rookie du mois, notamment en mars où il a tournée à 22 points. Malheureusement pour lui, son pote se trouve tout le temps sur son passage.

« Je lui ai dit de me laisser au moins un trophée de rookie du mois » rigole-t-il. « Il les prend tous ! »

KAT : « Peut-être le meilleur shooteur qu’on ait jamais vu »

Pour le principal intéressé il suffit d’être patient. Son ancien coéquipier a de quoi prétendre à la récompense « vu son niveau de jeu actuel », et ça ne le surprend pas. Ce qui l’étonne plus, c’est qu’il ait été drafté aussi bas, en 13e position.

« Je n’ai jamais été inquiet pour l’avenir de Devin en NBA » dit KAT au blog des Suns. « Peu importe l’équipe qui allait le choisir, elle allait prendre un winner et un des meilleurs shooteurs de la ligue, peut-être le meilleur qu’on ait jamais vu. Je suis juste surpris que 12 autres équipes l’aient laissé passer. »

Quand on fait le bilan après presque une saison, on se dit quand même qu’il n’y a pas eu de grosse erreur dans cette cuvée 2015. L’avenir nous dira si Booker est vraiment meilleur que les autres et si certaines équipes s’en mordront les doigts.

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