Stan Van Gundy : « Les Spurs ont Tim Duncan, Tony Parker, Manu Ginobili ou David West à tarif réduit »

Les Spurs ont décroché leur 19e qualification consécutive en playoffs avec leur victoire remportée face aux Pistons. La franchise texane n’a jamais remporté moins de 50 matchs depuis l’entrée dans le nouveau millénaire et s’appuie sur un système basé sur le collectif au détriment des individualités. Pour Stan Van Gundy, le coach et président des Pistons, les Texans ont l’avantage d’avoir des stars qui ont accepté de faire de gros sacrifices financiers.

« Il est certain que lorsqu’on n’a pas besoin de payer les joueurs au prix du marché, il est assez facile d’avoir un effectif aussi profond que le leur, » explique-t-il à MLive.com. « Le salary cap est une contrainte difficile pour la plupart d’entre nous quand nous essayons de bâtir notre équipe et notre banc. »

Ainsi, des joueurs comme Tim Duncan et Manu Ginobili ne touchent respectivement que 5.25 millions et 2.8 millions de dollars cette saison, laissant la porte grande ouverte pour recruter un All-Star du calibre de LaMarcus Aldridge.

« Ils ont beaucoup de joueurs qui acceptent d’être payés en dessous du prix du marché »

Mais ce sont les joueurs eux-mêmes qui acceptent de réduire leur prestation pour s’engager avec San Antonio. C’est par exemple le cas de David West, qui a renoncé à plus de 10 millions de dollars pour signer aux Spurs. Il disposait d’une « player option » de 12.6 millions à Indiana mais a choisi de partir vers le Texas pour un salaire de 1.5 million.

« Aux Spurs, ils ont Tim Duncan, Tony Parker, Manu Ginobili ou encore David West à tarif réduit, » ajoute Stan Van Gundy. « Quand tous ces joueurs renoncent aux millions, il est facile d’ajouter d’autres joueurs et de faire ce qu’il faut pour construire son équipe et avoir une profondeur digne de ce nom. Ils ont fait un excellent travail à ce niveau. »

Avec l’explosion du salary cap cet été, les Spurs pourraient en profiter pour engager quelques nouvelles pièces maitresses. N’oublions cependant pas qu’ils ont récupéré des joueurs comme Danny Green ou Boris Diaw qui étaient en marge de la ligue, et qu’ils se sont souvent renforcés par la Draft, notamment en montant l’échange autour de Kawhi Leonard.

« Ils ont beaucoup de joueurs qui acceptent d’être payés en dessous du prix du marché, » conclut Stan Van Gundy. « C’est une situation bien différente à gérer pour la plupart d’entre nous. »