Le MVP de la nuit : D’Angelo Russell dans l’histoire des Lakers (39 points à 8/12 de loin)

39 points. Depuis Elgin Baylor en 1959, jamais un rookie des Lakers n’avait marqué autant. Dans une franchise aussi mythique, hôte des premières saisons de Jerry West, Magic Johnson, James Worthy ou Kobe Bryant, l’exploit est de taille mais le meneur d’1m96 a du talent plein les mains et il l’a encore prouvé cette nuit, certes face aux faibles Nets.

En l’absence de Kobe Bryant, le n°2 de la dernière draft s’est naturellement mué en arrière, laissant les clés de l’attaque à Jordan Clarkson ou Marcelinho Huertas, afin de prendre ses responsabilités au scoring.

Le Staples Center en redemande

Auteur de 15 points en première mi-temps, dont 10 durant le deuxième quart-temps, D’Angelo Russell a largement contribué à donner l’avantage aux Lakers. Mais c’est surtout lors du dernier acte, l’heure chérie par les stars pour écrire leurs exploits, que l’espoir de Los Angeles a montré ses plus belles cartes.

Avec son apparente nonchalance, le rookie s’est joué de la défense des Nets pour aller chercher ses points au cercle avant de faire preuve d’une adresse diabolique derrière l’arc pour sceller la victoire. Des onze tirs primés des Lakers, huit reviennent au débutant, le signe d’une confiance en pleine croissance. Peu gâté cette saison, le Staples Center n’a pas manqué de saluer la sortie de sa graine de star. Et Byron Scott ne pouvait que reconnaître le beau match de son rookie.

« Il a connu un de ces matchs où tout semble tomber en place parfaitement » a commenté le coach.

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