Vince Carter toujours pas décidé à prendre sa retraite

De passage dimanche à Toronto, là où il a commencé à sa carrière en 1998, Vince Carter a de nouveau été interrogé sur son avenir et comme il l’avait déjà fait savoir au début du mois, la retraite n’est pas forcément pour tout de suite.

« Non, pas encore, » répond-il au Toronto Sun qui lui demandait s’il lui arrivait de se dire que cela pouvait être son dernier match. « Je prends les années les unes après les autres et j’écoute mon corps. De temps en temps, je me demande : quand saurais-je que c’est la fin ? Comment devrais-je l’appréhender ? C’est dur à accepter parce que je prends toujours du plaisir à jouer. Quand ça ne sera plus le cas, je vous le ferai savoir. »

Si, sur le terrain, son impact est de moins en moins important (4.8 pts en 14.2 minutes) il n’en reste pas moins un vétéran respecté et un pilier du vestiaire.

À 39 ans passés, on ne plus attendre de lui qu’il fournisse les Top 10 quotidiens mais comme Charles Oakley l’avait fait avec lui à son arrivée dans la ligue, il veut être là pour guider les jeunes.

« Je me souviens, c’était mon deuxième entrainement ici. J’étais juste-là, au milieu de ce terrain et Charles Oakley m’a attrapé par l’épaule et m’a dit : « Hey, je vais t’aider et je vais faire de toi quelqu’un dans cette ligue’. Je m’étais dit que si un joueur m’autorisait à faire la même chose pour lui, alors je le ferais. Ça a marché et jusqu’ici, les joueurs m’ont autorisé à le faire pour eux. »

Vingt-cinquième de l’histoire aux points inscrits, mais aussi au nombre minutes jouées et trentième au nombre de matches disputés, Vince Carter pourrait monter encore plus haut dans la hiérarchie s’il décidait d’aller au bout de son contrat, soit jusqu’en 2017.