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Le patron des Nets fait son mea culpa

mikhail-prokhorovCela fait déjà six ans que Mikhail Prokhorov a racheté les Nets. S’il a réussi la transformation de l’équipe sur le plan marketing avec le déménagement à Brooklyn, l’ouverture du Barclays Center puis l’arrivée des « Galactiques » avec Kevin Garnett, Paul Pierce ou Joe Johnson, les résultats sportifs laissent en revanche à désirer avec une seule demi-finale de conférence à se mettre sous la dent. Cette saison, l’équipe est au fond du trou avec un bilan de 14-40 et ne peut même pas attendre la Draft pour se consoler puisque les Celtics possèdent leur premier tour.

Voici en 8 points le dur apprentissage de la NBA commenté par le milliardaire russe.

1. L’argent ne fait pas tout

J’ai racheté les Nets en 2010 puis ouvert une nouvelle salle à Brooklyn mais malgré une armée de All-Stars, l’équipe n’a atteint les playoffs que trois fois et n’a jamais passé le deuxième tour. Un carnet de chèques ne peut pas acheter une bague de champion.

2. Mieux vaut être stratégique qu’opportuniste 

Les Nets souffrent aujourd’hui en raison d’un manque de projet. Devons-nous sacrifier une saison pour rebondir ? Quel style de jeu devons-nous adopter ? Avec quels joueurs ? Voilà quelles sont les priorités que nous avons sur notre agenda.

3. La culture de jeu est plus importante que le talent

La franchise a collectionné les All-Stars mais le tout a manqué de cohésion sur le terrain. Mieux vaut chercher de solides « role players » qui sont prêts à mettre les mains dans le cambouis que d’avoir cinq All-Stars sur le terrain, avec une vraie culture de jeu et une réelle identité collective.

4. La pression d’un nouveau marché

À Brooklyn, les fans sont exigeants et les médias ont mis la franchise sont les projecteurs. Les joueurs se doivent d’être totalement impliqués et de toute faire pour gagner plutôt que de se soucier de leur contrat ou image de marque. L’équipe doit représenter le quartier fièrement avant toute autre chose.

5. Tout n’est pas perdu

Avec l’arrivée des New York Islanders au Barclays Center, il y a maintenant deux équipes à Brooklyn dans une salle magnifique. Les deux franchises ont beaucoup investi dans le quartier et contribué à sa gentrification. Il y a eu de bons moments sur le plan sportif mais notre objectif reste le titre de champion.

6. Les petits plaisirs de la vie

Le basket est avant tout un plaisir. Celui de créer la surprise en playoffs, les espérances pour la saison à venir, la joie d’aller voir un match avec ses amis. Je n’oublierai jamais le fait de voir des gens se promener dans les rues de Moscou avec un maillot des Nets.

7. Etre un pionnier

Si j’avais pu avoir des craintes concernant mon arrivée aux Etats-Unis à la tête d’une franchise, elles se sont toute dissipées. Ce qui compte, c’est sa motivation et son implication, pas son accent ou son passeport.

8. « Errare humanum est »

On peut admettre ses erreurs du moment que l’on n’accepte pas le fait de renoncer. Nous sommes prêts à tout pour remettre les Nets sur les bons rails et nos fans méritent une équipe qui gagne. Nous allons leur apporter. J’ai appris de mes erreurs.

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