Depuis son arrivée en NBA en 2010, Nikola Pekovic n’a jamais disputé plus de 65 matches sur une saison. Pour les stakhanovistes et hommes de fer de la ligue, rater 17 matches serait synonyme de déprime. Pour le pivot monténégrin, jouer ne serait-ce que 17 matches à 100% constituerait aujourd’hui une chance…
Après ses 31 matches de la saison passée et sa nouvelle opération au pied au printemps dernier, le revenant broie du noir. Son corps le lâche et l’ancienne promesse des Twin Cities doit assumer la désillusion d’un temps de jeu indigne de son potentiel et de son salaire (4,9 pts et 1,6 rbd pour 14 minutes). Forcément, après ses 6 minutes et 0 point au Moda Center, dimanche, Nikola Pekovic déprime.
« Je ressens encore de la douleur, et c’est très dur mentalement car je ne peux pas beaucoup jouer. Je traverse une période très frustrante, et pour le moral c’est très compliqué. C’est une épreuve mentale car ça fait trop longtemps que ça dure. «
Résultat, il marche sur des oeufs, au propre comme au figuré…
« Je fais de mon mieux pour faire les choses qu’on me demande, mais je dois vraiment rester dans les tâches les plus simples. Quand tu reviens d’une blessure pareille, dès que tu rechutes, c’est la douche froide mais il faut trouver un moyen de garder la tête haute et de continuer de faire son métier. »
Une méthode évidemment préoccupante.
« Est-ce que je suis inquiet ? Depuis le premier jour, je le suis et là je dois accepter que le processus prend beaucoup de temps. Je n’ai pas le choix. »
Propos recueillis à Portland