Pour la première fois en six absences, les Pelicans s’imposent (114-105) sans Anthony Davis, bloqué à l’infirmerie comme Tyreke Evans. Avec son 21e cinq majeur de la saison, Nola a fait la différence dans le premier quart-temps grâce à Ryan Anderson (36 pts), auteur de son meilleur match offensif en carrière. Ben McLemore (26 pts) a pour une fois été très bon, mais en vain. C’est la 3e défaite de suite des Kings…
Depuis le début de saison, quand son All Star est blessé, “Big Easy” s’enrhume. Il aura cette fois fallu un très grand Ryan Anderson et un maladroit mais primordial Jrue Holiday (25 pts, 8 passes) pour rassurer Alvin Gentry : son équipe sait donc gagner sans mono-sourcil. Ce sixième succès en huit rencontres, Norris Cole (17 pts, 10 passes) et Omer Asik (13 rbds, 4 contres) peuvent également en revendiquer le crédit, mais si Nola se retrouve aujourd’hui à trois victoires de la 8e place à l’Ouest, c’est d’abord le sceau de la paire Holiday-Anderson.
Ryan Anderson est bouillant
Aussi maladroits dans le premier quart-temps qu’en seconde période l’avant-veille à Portland, les Kings ont subi la main brûlante de l’ancien ailier-fort du Magic : en douze minutes, il rentre 8 de ses 12 tirs et offre 18 pts d’avance aux Pelicans. Sur un tir primé en début de deuxième quart-temps, Holiday gonfle le matelas à +19 (42-23) en rentrant alors son 14e point de la soirée. Limité à 2 pts dans ce marasme initial, DeMarcus Cousins rentre enfin dans son match avant la pause. À -9, Anderson rentre un step-back et replace les siens au-delà des 10 pts d’avance.
Malgré le 14e match consécutif de Rajon Rondo (17 pts, 15 passes, 6 rbds) en double-figure à la passe – record de franchise de Nate Archibald égalé – Sacramento ne repassera jamais sous la barre des 8 points. C’est Darren Collison qui redonna espoir à Chad Iske, assistant promu head-coach pour remplacer le malade George Karl, mais Asik puis Holiday calmeront vite les ardeurs californiennes.
Malgré les 26 pts et 5/10 derrière l’arc de McLemore, les Kings s’inclinent pour la troisième fois consécutive. Le revers à domicile face à Charlotte en double-prolongation pèse encore dans les têtes et les cannes. Ce 14e revers à l’extérieur face à un concurrent direct pour un accessit en playoffs ne va pas faire plaisir à Vlade Divac, dont la tronche des mauvais jours au Moda Center 48 heures plus tôt en disait long.
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