DeMarcus Cousins mauvais joueur après sa contre-performance à Portland

Après avoir marqué 104 points en deux matchs, DeMarcus Cousins a été remis au régime sec dans l’Oregon. Les Blazers avaient effectivement concocté un traitement spécial à l’intérieur vedette des Kings, trop chaud à leur goût ces temps-ci. 

Mason Plumlee, mais surtout Meyers Leonard, se sont succédés sur son cas, sortant parfois la boite à gifles. Le remplaçant s’est particulièrement révélé dans cette match-up pas forcément favorable.

« C’est un très bon joueur, capable de marquer dans de nombreuses situations, mais j’ai trouvé qu’on avait fait du bon boulot contre lui dans l’ensemble » estime Leonard. « On était bien concentré sur notre mission et ça a été un bel effort collectif. »

Modeste, Meyers Leonard a en fait réalisé un énorme chantier face à Sacramento. Solide dans sa défense en homme à homme sur le pivot le plus dangereux de la ligue, qu’il a participé à tenir à 4/21 aux tirs, il a également réussi à faire son match offensivement, terminant la partie à 9 points, 7 rebonds et 3 passes.

« C’était un beau défi à relever, » a-t-il précisé sur CSN NorthWest. « Je comparerai ça à ce que j’ai vécu lors des derniers playoffs avec Marc Gasol. J’ai essayé de casser son rythme le plus possible, de le pousser hors de ses positions préférentielles. C’était vraiment un duel sympa à jouer. »

« Quel duel ? » semble répondre Cousins, plutôt mauvais joueur.

« Je ne sais pas quel était leur plan. Me frustrer, entrer dans ma tête… Miles… Meyers… peu importe son nom… Leonard a essayé de profiter un peu de la situation, et si vous en avez envie, vous pouvez le féliciter. Mais je ne le ferai pas car ce n’est même pas un défenseur. »

Clairement pas réputé pour sa dureté au contact, ou sa volonté d’aller au charbon, Meyers Leonard a prouvé qu’il pouvait non seulement se faire violence pour le bien de son équipe, mais surtout que les Blazers peuvent changer de dimension (et devenir playoffables ?) quand ils obtiennent plus de défense intérieure, plus de dissuasion et plus de répondant.