DeMarcus Cousins (48 points) explose les Pacers !

Cinquième victoire d’affilée, la huitième en 11 matchs, pour Sacramento, bien installés à la 8e place de la conférence Ouest ! Cette fois, ce succès intervient face aux Pacers (108-97) et l’équipe le doit en grande partie à DeMarcus Cousins, auteur de son record en carrière avec 48 points agrémentés de 13 rebonds, et Rajon Rondo, auteur de son deuxième triple double consécutif (11 pts, 10 rbds, 10 pds). Indiana s’est bien battu dans le sillage de Paul George (34 pts) et Jordan Hill (17 pts, 13 rbds) mais l’équipe de George Karl était déterminée. 

Indiana dominé dans l’intensité

D’ailleurs, si l’écart n’est pas si conséquent, les Kings ont mené tout au long de la rencontre, en donnant le ton très rapidement lors du premier quart-temps. C’est notamment en défense que les Californiens se sont distingués : Indiana bien en peine pour trouver le chemin du panier avec une violation des 24 secondes, des contres subis par Jordan Hill et Glenn Robinson III et nombre de balles perdues (5). Après 6 minutes de jeu, Sacramento mène déjà de onze longueurs (17-6) et rien n’annonce un retour des Pacers.

DeMarcus Cousins est inarrêtable, quelle que soit la distance, tandis que Rajon Rondo assure à la distribution. La triplette Monta Ellis-Paul George-Jordan Hill finit néanmoins par émerger et après douze minutes, le score est de 31-25 pour Sacramento.

La période suivante se révèle plus défensive et les points se font rares. Excellent lors du premier quart-temps, Cousins se fait maladroit et Myles Turner domine la raquette en défense. Monta Ellis se révèle bon dans la gestion du ballon et grâce à lui, le jeu se fluidifie pour les Pacers, un temps menés de 11 points. L’écart se réduit grâce à un 8-2 infligé aux Kings, coupables de balles perdues idiotes, et à la mi-temps, rien n’est encore joué : 50-45.

Paul George impuissant face à DeMarcus Cousins

Si Indiana confirme sa volonté dès la reprise, la force de caractère de Sacramento s’est, elle, révélée dans ce troisième quart-temps car pour ne pas céder face à des Pacers plus agressifs, les joueurs de George Karl ont mis les bouchées doubles.

DeMarcus Cousins égal à lui-même, c’est surtout le banc qui émerge pour contrecarrer les efforts de Paul George, Jordan Hill et Monta Ellis. Ainsi, Omri Casspi et Darren Collison inscrivent chacun des paniers pour écarter un danger de plus en plus réel, et soutenir leur pivot, quelque peu esseulé en attaque. Heureusement, Sacramento gère également en défense, notamment avec Kosta Koufos au relais de Willie Cauley-Stein et finalement, l’équipe parvient à creuser l’écart sur un tir primé de Collison en fin de période (81-70).

De nouveau, Indiana fait tout pour revenir en début de quatrième quart-temps, notamment Paul George, obstiné et très adroit. L’ailier prend ses responsabilités avec un tir à trois-points, un nouveau tir longue distance récompensé par une faute et au total, dix points de suite pour rester à niveau de Sacramento. Mais le joueur des Pacers fait face à un monument en la personne de DeMarcus Cousins, héroïque dans la raquette, malgré les efforts de Jordan Hill et surtout, Myles Turner.

Avec 15 des 27 points de son équipe dans le quatrième quart-temps, le pivot parvient à repousser presqu’à lui seul Indianapolis, écoeurés par cette domination. À moins de trois minutes, c’est Darren Collison qui plie le match (101-91) et concrétise par la même occasion le triple double de Rajon Rondo, encore excellent dans la gestion du rythme et sa défense.

Pour Indiana, la situation devient inquiétante : il s’agit du sixième revers en dix matchs et la suite du calendrier ne sera pas facile non plus (Clippers, Hawks, Nuggets et Cavaliers lors des 4 prochains matchs).

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