Dallas explose face au rouleau-compresseur des Spurs

On attendait beaucoup de ce derby texan entre deux éternels rivaux et deux des meilleurs coaches de leur génération mais San Antonio a rapidement pris le dessus sur Dallas et il n’y a guère eu de match. Avec Kawhi Leonard (15 pts, 4 rbds), LaMarcus Aldridge (23 pts, 7 rbds) dans le cinq, puis Boris Diaw (16 pts) et Jonathon Simmons (14 pts) en sortie de banc, les Spurs ont de nouveau trouvé les joueurs en réussite alors que seuls Wesley Matthews (12 pts) et Dwight Powell (15 pts) ont scoré en double figure pour Dallas. Au terme de ce match remporté 112-83, San Antonio engrange sa 36e victoire en 42 matchs et égale par la même occasion son meilleur départ depuis la saison 2010/11. Malheureusement, l’équipe perd aussi Tony Parker, touché à la hanche.

Un début très poussif et soudain, les Spurs accélèrent

Lors du premier quart-temps, rien ne laissait augurer une telle domination des Spurs. Les deux équipes ont livré l’un des pires débuts de match de cette saison, accumulant maladresse, pertes de balle et marchers. Les paniers sont bien plus rares et seulement trente points sont inscrits avec un pourcentage de réussite évidemment ridicule. Heureusement, cette mise en jambes est suivie d’un réveil de la part de San Antonio. Fâché avec son tir, Tony Parker joue les gestionnaires et David West en fait de même poste bas. Le rookie Jonathon Simmons en profite pour lâcher deux tirs longue distance pour répondre à Devin Harris (27-26). Si les deux équipes se tiennent encore au score durant quelques minutes, le salut vient de Kawhi Leonard, auteur d’un gros travail au poste, ainsi que de LaMarcus Aldridge, agressif dans la raquette et en réussite aux lancers-francs. En un instant, San Antonio a conjugué défense et scoring intérieur pour distancer Dallas, relégué à dix points à la pause (46-36).

LaMarcus Aldridge inarrêtable, Tony passeur

Après la pause, les deux leaders offensifs de Gregg Popovich continuent leur harassant travail poste bas, aidés de Tony Parker à la distribution. Défensivement, ni Chandler Parsons ni Charlie Villanueva ne peuvent contenir les deux ailiers. Un autre duel se joue, cette fois de futurs Hall of Famers, et c’est Tim Duncan qui prend le dessus sur Dirk Nowitzki en renvoyant l’Allemand dans ses quartiers par un gros contre à 5 minutes de la fin du troisième quart-temps. Trente secondes plus tard, Kawhi Leonard porte l’écart à dix-huit points (65-47) et si Ray Felton et Wes Matthews se démènent pour le réduire, l’effort est vain puisque Boris Diaw et Manu Ginobili assènent eux-aussi quelques paniers pour l’accroître (78-56).

Dans ces conditions, le dernier quart-temps paraît une formalité pour les Spurs, d’autant que Rick Carlisle tente le tout pour le tout en se faisant expulser après une quarantaine de secondes. Le stratège espérait sans doute provoquer une réaction de ses joueurs mais celle-ci ne vint jamais. Dépassé par le mouvement du ballon et l’engagement de San Antonio, Dallas ne peut que plier. Gregg Popovich lance très tôt son banc, de Kyle Anderson à Boban Marjanovic en passant par Simmons et tous s’en tirent très bien face aux remplaçants de Dallas.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.