La deuxième jeunesse de Metta World Peace

À 36 ans, Metta World Peace est revenu en NBA sous l’uniforme des Lakers, après un exil en Chine et en Italie. Suspecté d’être fini pour la NBA, le champion NBA prouve au contraire son utilité au sein d’une équipe dénuée d’expérience. Avec 7.3 points à 43.6% (47.7% à 3-pts) et 2.4 rebonds en 19 minutes, l’ancien paria a toujours sa place dans la grande ligue.

« Je parie que les gens pensaient que j’étais fini. Mais désormais, je pense qu’ils savent que je suis de retour. Maintenant, les adversaires doivent faire avec moi dans leur plan de jeu. » se réjouit-il auprès d’ESPN.

« Il a beaucoup de mérite pour quelqu’un qui n’a pas joué en NBA depuis deux ans »

Précieux par son orientation défensive, son shoot extérieur stable et son envie d’en découdre, Metta World Peace a notamment impressionné Los Angeles par sa condition physique. Selon lui, il est même en meilleure forme que lors de son premier passage entre 2009 et 2013.

« Il faut lui accorder beaucoup de mérite pour quelqu’un qui n’a pas joué en NBA depuis deux ans. Il a travaillé aussi dur que possible pour revenir et être en mesure d’être essentiel à ce que nous essayons de faire. » commente Byron Scott auprès du Daily News. « Je savais qu’il ne serait pas aussi rapide qu’avant, mais ses mains sont incroyables. Son anticipation est excellente. Il sait où la balle va aller. Il est toujours impliqué en défense. Son intensité est incroyable. »

Ses adversaires ne sont pas en reste. Malgré son 0/9 au tir face à Dallas, le joueur a impressionné son ancien coach d’Indiana, Rick Carlisle, par son engagement et son moteur physique.

« Ce gars est une machine. Il a toujours été un joueur de très haut-niveau. Il est en excellente condition, cela se voit. Il est prêt à jouer. C’est un facteur énorme des deux côtés du terrain. »

Si la faiblesse des Lakers au poste 3 a probablement aidé Metta World Peace à s’intégrer, son retour est d’autant plus admirable qu’il fut blessé lors de la première semaine du camp d’entraînement. En bataille pour la dernière place dans l’effectif, le natif de New York s’est arraché pour faire le dernier pli. Sa détermination a payé.