Tony Parker : « Il faudra battre Cleveland et Golden State avant de dire qu’on est favoris »

L’immense déception de l’Eurobasket digérée, Tony Parker s’est envolé pour retrouver San Antonio et ses coéquipiers des Spurs. À quelques jours de début des matches de présaison, l’icône du basket français a maintenant l’esprit tourné vers la quête d’un cinquième titre.

Les Spurs ont bâti un effectif taillé pour la gagne, pour ce qui est peut-être la dernière campagne du Big Three au complet. Mais sur les antennes de RMC, dans le TP Show, le meneur des Spurs a tenu à tempérer.

« Non. Les favoris, c’est toujours Golden State. Ce sont les champions en titre. Après, il y a Cleveland aussi qui a été en finale. Par respect, il faut déjà les battre avant de pouvoir dire qu’on est les favoris. »

Malgré sa belle armada, Tony Parker ne place donc pas les Spurs comme favoris. Dans une conférence Ouest toujours plus dense, la bataille sera rude et le quadruple champion le sait mieux que personne.

« Tout le monde parle des Spurs, mais il y a d’autres équipes qui ont fait de très beaux recrutements, dont les Clippers. C’est une très grosse équipe, » explique TP. « Moi, je pense qu’Oklahoma City aussi va être très fort. De toute façon, l’Ouest, c’est costaud. Donc oui, on a fait un gros recrutement, mais on joue dans une grosse conférence. Quoi qu’il arrive, on va affronter des grosses équipes. Et ça ne va pas être simple. »

Si, l’année dernière, l’effectif semblait à bout de souffle, un bel été a permis aux Spurs de redevenir l’un des grands favoris pour le prochain titre NBA. David West, mais surtout LaMarcus Aldridge viennent rejoindre les rangs de la franchise texane. Une bonne nouvelle pour Tony Parker.

« Pour l’instant, je n’ai pas vu grand-monde. Aujourd’hui, c’était visite médicale et journée presse. Chacun a un peu son propre programme » avoue le meneur des Bleus. « Après, LaMarcus, je le connaissais d’avant. Ça faisait trois, quatre ans que je lui disais : « Ça serait bien que tu viennes chez nous. » J’ai hâte de commencer, de reprendre l’entraînement. Je sais que Pop est super motivé. Il est prêt à démarrer. C’est une grosse saison pour nous. Il y a beaucoup d’attente. On a fait un gros recrutement. Maintenant, à nous de travailler dur et de prouver sur le terrain qu’on a une bonne équipe. »

Décevant pendant l’Eurobasket, Tony Parker aura à coeur de montrer cette saison qu’il en a encore dans le réservoir. À 33 ans, cette année constitue peut-être la dernière chance de titre pour cette génération dorée des Spurs. La bande à Gregg Popovich fera sa rentrée face aux Kings jeudi prochain en match de présaison.