Pour 14 petites minutes de jeu, Julius Randle ne sera pas considéré comme un rookie cette saison. La faute à une vilaine fracture du tibia, subie dès le premier match de la saison, qui l’a éloigné pendant toute sa saison de rookie. L’ancien ailier-fort de Kentucky, qui n’a que 20 ans, est désormais totalement rétabli mais son coach préfère attendre avant de lui promettre une place dans le cinq de départ.
« C’est comme avec Jordan Clarkon. Je n’envoie pas les gars au charbon sans savoir s’ils sont prêts ou pas » rappelle Byron Scott dans l’Orange County Register. « Et peu importe s’ils sont 2e choix ou 46e choix de la draft. Julius a magnifiquement progressé mais j’attends de voir s’il est capable de s’entraîner à fond chaque jour pendant deux semaines. Ça comprend le training camp et les matches de présaison. On verra ensuite. »
Byron Scott est aussi revenu sur l’apport de Metta World Peace, transformé en mentor de Randle.
« C’est super pour Julius car Metta semble apprécier son jeu, et défendre sur lui. Et on sait quel type de défenseur il est. C’est un gars qui vous rentre dedans, costaud, dur et physique. Il fait bosser Julius, et je trouve ça super. Et lorsqu’ils ont fini, il discute avec Julius et lui dit ce qu’il pourrait améliorer. C’est un bon mentor pour lui, et c’est bien pour les autres de le voir jouer. Il est toujours en grande forme, et il est physiquement fantastique. »
Malgré ces compliments, Scott ne sait toujours pas si ses dirigeants signeront Metta World Peace.