Justise Winslow veut devenir un shooteur naturel

Attendu plus haut à la Draft, Justise Winslow est finalement tombé à la 10e place et a atterri dans l’escarcelle du Miami Heat. Au sein d’un effectif robuste, l’ancien joueur de Duke devra se battre pour obtenir du temps de jeu. Mais cela ne l’inquiète pas outre mesure.

« Tout ira bien, » déclare Winslow au Miami Herald. « Je pense que la façon dont ils m’utiliseront sortira des sentiers battus et me permettra de montrer ce que je sais faire. »

Ailier sur le papier, Winslow peut faire beaucoup de chose sur le terrain et adore diriger le jeu. Il devra également progresser au niveau du tir, que ce soit à 3-points ou à mi-distance.

« Si je ne joue pas beaucoup à la mène, j’aimerais au moins avoir le ballon entre les mains, » ajoute Winslow. « Je suis à l’aise à 3-points mais j’ai travaillé mon tir à tous les niveaux : mi-distance, au poste, à l’extérieur. Je me suis focalisé sur ma mécanique de tir afin de la fluidifier et de devenir un shooteur naturel. Mais tout n’a pas été concentré uniquement sur le tir à 3-points. »

Si Winslow affichait des moyennes de 49% en NCAA (42% à 3-points), ces chiffres se sont effondrés en Summer League avec seulement 34% de réussite (25% à 3-points). Il est aussi reparti de Las Vegas assez fatigué et avec des bobos à la cheville.

« Je me suis reposé après la Summer League, » répond Winslow. « J’ai essayé de me renforcer physiquement afin de pouvoir tenir toute une saison. »

Reste donc à savoir le poste qu’Erik Spoelstra lui confiera, derrière Dywane Wade, Luol Deng et Goran Dragic. Il a passé quelques jours à Los Angeles aux côtés des vétérans du Heat.

« J’ai pris beaucoup de plaisir à leurs côtés, » déclare Winslow. « Nous avons passé plus de temps en dehors du terrain que sur le parquet. Mais nous avons bien travaillé et appris à nous connaître. Le fait de passer du temps ensemble a été le plus gros point positif de ce séjour. Développer une cohésion entre nous. »

Champion universitaire avec Duke la saison passée, Winslow arrive en tout cas très motivé en NBA.

« Il y a neuf équipes qui m’ont laissé filer, » rétorque-t-il. « J’utilise cela comme une motivation. »