Pour Danny Green, les Warriors restent les favoris à l’Ouest

Courtisé par plusieurs franchises dont les Knicks, Danny Green avait accepté de prolonger aux Spurs (pour 45 millions sur 4 ans) dès le premier jour de la free agency. Une décision prise alors qu’il ignorait toujours si San Antonio parviendrait à attirer LaMarcus Aldridge ou si Tim Duncan et Manu Ginobili allaient rempiler.

« J’ai parlé avec Gregg Popovich et avec R.C. Buford [le GM] et ils ont fait un excellent travail de communication pour me tenir au courant de tout ce qui se passait, » raconte l’arrière à ABS-CBN News. « Je pensais qu’on avait une vraie chance d’avoir LaMarcus et ça a été le cas. Du coup ma décision est apparue beaucoup plus intelligente. »

La réalité, c’est que Green ne se voyait pas ailleurs qu’à San Antonio et c’est pour ça qu’il n’a même pas cherché à rencontrer d’autres franchises.

« C’est chez moi et c’était une décision facile à prendre. San Antonio a l’habitude de prendre soin de ses joueurs. Je sais que l’herbe est verte là où je suis. Je ne sais pas si elle est plus verte ailleurs, mais elle l’est suffisamment ici. »

Au final, il se retrouve dans une équipe qui occupera une fois de plus le statut de favori, à égalité avec les Warriors pour les bookmakers, voire même devant pour certains spécialistes. Une analyse que Green, qui avait déjà expliqué que l’arrivée de LMA leur mettait la pression, réfute.

« Ce statut appartient toujours à Golden State. Ils sont toujours les champions en titre. Nous ne sommes devant personne pour l’instant. On n’a rien gagné. A l’heure actuelle, on est bon sur le papier. »

Avec Danny Green, Tony Parker, Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge, Tim Duncan et David West, Manu Ginobili, Boris Diaw sur le banc, les Spurs affichent effectivement, sur le papier, l’un des effectifs les plus impressionnants de la ligue.