La finale entre les Warriors et les Cavs l’a confirmé, le salut d’une équipe peut venir d’un second couteau ou d’un Lieutenant comme ce fut le cas avec Andre Iguodala, élu MVP des Finals.
En 1984, il aura fallu attendre le Game 7 pour que les superstars (Bird, Magic, Kareem, McHale…) laissent la vedette à Cedric Maxwell, auteur de 24 pts, 8 rbds et 8 pds ! Jamais les Lakers ne trouveront la parade au jeu de Maxwell, décisif par son agressivité, notamment aux rebonds. C’est tout de même Bird, MVP de la saison, qui raflera le trophée de MVP d’une finale considérée par beaucoup comme la plus belle de tous les temps.
Le premier duel Bird-Magic dans une finale, la rivalité entre les joueurs, le scénario, le suspense… mais aussi l’atmosphère surchauffée au Boston Garden (panne de clim’ dans le Game 5 ; 33° dans le Game 7) ont contribué à en faire une finale de légende. Cela peut paraître dingue aujourd’hui mais les Lakers avaient été escortés par la police de leur hôtel jusqu’à la salle. C’est dire si cette rivalité dépassait le cadre du sport.
Malgré la maladresse de Bird et Magic, ce Game 7 offrira lui aussi un scénario incroyable avec des Lakers qui vont passer de -14 – à -3 à une minute de la fin. Mais les Celtics parviendront à arracher la victoire et le titre grâce à Maxell, puis le regretté Dennis Johnson (22 pts). A l’époque, le bilan des Celtics face aux Lakers en finale NBA est sans appel : 8v-0d !
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