Harrison Barnes encore sur son nuage

Alors qu’il semble quasiment acquis qu’il prolongera son bail sans problème dans la Baie d’Oakland, Harrison Barnes n’est toujours pas redescendu de son petit nuage. L’ailier des Warriors savoure encore le titre NBA malgré les multiples sollicitations que cela engendre…

Il faut dire que David Lee s’est bien occupé de ses coéquipiers.

« Ça va, je me sens bien. Je suis un peu fatigué mais je profite encore du moment, » explique-t-il sur le plateau de Grantland à Los Angeles. « On a fait Cleveland – Oakland. On y a fait la parade. Et ensuite, Oakland – Vegas aller retour. David Lee a été super, il pourrait se reconvertir dans l’organisation de fiestas car tout était nickel ! »

Si la saison des Californiens a été parfaite de bout en bout, avec 67 victoires en saison régulière, 83 en tout sur la saison entière conclue par un titre, Harrison Barnes ne peut que regretter d’avoir eu à célébrer le titre sur le terrain adverse. Forcément une expérience à part !

« Cela aurait évidemment été plus sympa de gagner sur notre terrain »

« C’était bizarre. On était sur le podium à rigoler, le commissionner est là aussi pour nous présenter le trophée et on entend encore des huées en fond sonore. On vient de gagner, la saison est finie, pourquoi vous continuez à nous huer ? C’était particulier. Cela aurait évidemment été plus sympa de gagner sur notre terrain. Il y aurait eu plus de pression mais l’expérience de célébrer ça avec nos fans aurait été énorme à mon avis. »

N’empêche, à 23 ans seulement, Harrison Barnes a de quoi avoir le sourire. Il est en pleine forme physique, avec l’avenir devant lui et déjà une bague de champion au doigt. Quand le rêve devient réalité.

« Oui, ça commence à s’imposer petit à petit. Au début, on ne se rend pas bien compte parce qu’on est encore en mode compétiteur et on pense encore aux matchs. Et puis, avec le temps… Depuis, on a fait la parade. On se dit : Ô mon dieu, tellement d’amour. Et puis jour après jour, on continue à aller à des événements caritatifs ou autre. Et ça devient de plus en plus réel. Wow, on est champion. On y est arrivé. On a réussi à atteindre ce sommet et on sait maintenant ce que ça fait de ressentir ça. Franchement, je ne m’en lasserai jamais ! »