Avant l’arrivée de Steve Kerr aux Warriors, Andre Iguodala avait disputé 806 matches NBA et pas une fois, il n’avait démarré sur le banc. Mais ça, c’était avant, puisque sa dernière titularisation remonte aujourd’hui à plus d’un an.
De plus, il n’y a pas que son statut qui a changé, son temps de jeu aussi (27 en saison et 28 en playoffs). Un vrai sacrifice de la part d’un joueur qui n’avait jamais joué moins de 32 minutes de toute sa carrière.
« Personne ne cherche d’excuse » souligne Andrew Bogut à Yahoo! Sports. « Quand vous avez David Lee qui finit avec des DNP ou Andre Iguodala en back-up d’un joueur de troisième année, Harrison Barnes, et qu’ils ne se plaignent pas, vous n’avez plus le droit de vous plaindre. Ça a déteint sur la cohésion du groupe. »
Ancien joueur des Bulls et des Spurs, où il a remporté 5 titres, Steve Kerr sait qu’une équipe ne peut pas réussir sans ce genre de sacrifice, mais rare sont les joueurs qui les acceptent.
« La profondeur de banc, c’est quelque chose de génial tant que les joueurs sont prêts à se sacrifier et ça n’est pas si simple en NBA car il y a votre carrière en jeu, de l’argent en jeu et de l’égo. C’est, je pense, ce qui sépare beaucoup de très bonnes équipes des équipes comme la notre, qui réalisent un long parcours de playoffs. Vous n’allez pas aussi loin sans ce genre de sacrifice. »
Alors qu’Harrison Barnes confirme qu’il n’a jamais ressenti la moindre jalousie ou animosité de la part d’Iguodala, ce dernier attend patiemment de récolter les fruits de son sacrifice, à savoir un premier titre. Dans le cas contraire, Steve Kerr est déjà prévenu du sort qui lui est réservé…
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