Andrew Bogut sur le duel Curry/Harden : « Ouvrir une bière et m’asseoir au premier rang »

Le MVP de la saison régulière et son dauphin se livrent un duel stratosphérique depuis le début de ces finales de conférence. Stephen Curry inscrit 15 points dans le premier quart-temps du Game 2 ? James Harden réplique avec 12 points et 3 passes dans le deuxième quart-temps.

En fin de compte, c’est le meneur des Warriors qui s’impose (33 points) après avoir inscrit des shoots précieux. Mais James Harden (38 points, 10 rebonds, 9 passes et 50 d’évaluation !) a encore rendu la vie infernale aux Californiens.

« Nous avons un plan contre Curry mais il a eu des ouvertures lorsqu’on a fait des erreurs », explique Kevin McHale. « Tôt dans le match, pour des raisons étranges et inconnues, nous l’avons laissé seul plusieurs fois ».

Pour l’entraîneur texan, son équipe ne peut rien faire contre des tirs comme celui inscrit face à Terrence Jones en fin de match. Elle ne peut par contre pas se permettre de laisser le meneur seul, comme elle l’a fait en début de rencontre.

« C’est un gars difficile à contrôler. On essaie d’enlever leurs autres possibilités mais ils marquent encore 19, 22 et 22 points dans les trois derniers quart-temps, alors qu’on fait beaucoup moins d’erreurs. Il vous fait payer la moindre erreur. C’est pour ça qu’il est un joueur spécial ».

Si Stephen Curry est un casse-tête pour les Rockets, James Harden est un casse-tête pour les Warriors. Chargé de le ralentir, Klay Thompson souffre.

Andrew Bogut : « Ces deux gars sont les deux meilleurs basketteurs du monde »

« En regardant le score, on peut penser qu’on ne fait pas vraiment du bon boulot sur lui, mais il rentre des tirs très compliqués », constate Steve Kerr. « On l’a un peu plus envoyé aux lancers francs que lors du Game 1 mais il rentre surtout des tirs très difficiles. C’est un grand joueur, tout comme Steph est un grand joueur et ces deux gars jouent à un niveau incroyable ».

Finalement, c’est Andrew Bogut qui résume peut-être le mieux les choses.

« Parfois, j’aimerais ouvrir une bière et m’asseoir au premier rang [pour les regarder] parce que ces deux gars sont les deux meilleurs basketteurs du monde. Steph rentre un gros tir, on revient en défense, on essaie d’arrêter James et il rentre un gros tir. Malheureusement pour moi, je suis chargé de poser des écrans à Steph mais, parfois, je m’arrête pour le regarder et je deviens fou quand je vois les tirs qu’il met. C’est un honneur d’être son coéquipier ».

Propos recueillis à Oakland

LES HIGHLIGHTS DU DUEL-HARDEN