Joakim Noah : « Les dieux du basket étaient avec nous ce soir »

Avec 4 points à 1/8 aux tirs, plus 11 rebonds et 3 contres, Joakim Noah a comme à son habitude été très actif pour ses Bulls. Malheureusement mis au placard en fin de match, il n’a pu être que l’observateur privilégié des exploits de Derrick Rose, Jimmy Butler et Taj Gibson. 

Mais le pivot de Chicago n’a cependant pas boudé son plaisir au moment de sauter dans les bras de D-Rose après que ce dernier ait rentré le tir de la gagne !

« Je suis très heureux pour lui. Les dieux du basket étaient avec nous ce soir. Après tous les pépins et l’adversité qu’il a dû surmonter, il rentre ce tir très important. Un tir énorme. Je sais qu’il est spécial. Je le sais et il l’a montré ce soir. C’est largement mérité. Il a tellement bossé pour revenir. Rentrer ce tir et vivre ce moment immense, c’est fantastique pour lui… mais je sais qu’il n’est pas encore satisfait tout comme je ne suis pas encore satisfait. Il nous faut encore gagner deux matchs. »

Et pour ne pas tomber dans l’euphorie, rien de tel qu’un bon discours d’après match concocté par Thibs’…

« Avec lui de toute façon, c’est toujours pareil. Il parle directement du prochain match. Voilà, c’est Thibodeau quoi ! Sur le terrain, on le voit aussi [et pour cause, sur le tir salvateur de D-Rose, on peut apercevoir Thibodeau grimacer, ndlr]. »

Pour l’avoir vécu à plusieurs reprises, Noah et les Bulls sont effectivement conscients qu’il ne faut pas célébrer la victoire trop tôt face à LeBron James.

« C’était la guerre ce soir. Cette victoire nous fait le plus grand bien. Mais ça ne reste qu’un match. On doit rester concentré et affamé. On sait bien que LeBron va revenir très fort donc il faudra qu’on soit prêt. On doit comprendre que, même si Jimmy fait du très bon boulot, on doit aider et l’équipe en son entier doit aider à le contenir. Avec sa capacité de passe, il ouvre beaucoup d’opportunités pour ses coéquipiers. Il faut qu’on reste agressif. »

Et son petit tête à tête avec la star des Cavs alors ? Un commentaire ?

« Non rien, je n’ai rien à dire à ce propos. »

Propos recueillis à Chicago