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Et maintenant, quel avenir pour le Magic ?

magicAvec un bilan de 25 victoires pour 56 défaites, Orlando va finir à l’antépénultième place de la conférence Est. En trois ans, la franchise n’a progressé que de cinq petites victoires. L’équipe semble ainsi prometteuse depuis deux saisons et pour autant, elle stagne. L’été à venir sera déterminant car les fans s’impatientent. C’est l’occasion de faire un tour d’horizon de la franchise floridienne.

Quel coach pour encadrer les troupes ?

Jacque Vaughn démis de ses fonctions en février dernier, l’assistant James Barrego a pris les rênes dans la foulée. Avec un bilan de 10 victoires et 19 défaites, il fait mieux que son précesseur (15-37), sans pour autant faire de miracles. Le tacticien s’est confié au site du Magic et assure être prêt à poursuivre l’aventure.

« J’ai la conviction que je peux le faire. Ma confiance est très haute et la situation m’a contraint à être ici. À travers ce processus, j’ai dû évoluer, me construire en tant que personne et coach. J’ai réussi. Je suis loin d’où j’aimerais être mais je suis plus proche que je ne l’ai jamais été, » a t-il déclaré.

Depuis sa promotion, certes intérimaire, James Borrego est soutenu par son effectif. Selon les dires de Nikola Vucevic auprès de NBA.com, un maintien serait bienvenu.

« Depuis le premier jour, il agit comme notre entraîneur car il s’assure de veiller sur nous, il nous tient responsable et nous fait travailler pour qu’on s’améliore. Même si ce n’est pas la saison que nous désirions, il continue de nous pousser. Il veut toujours que nous jouions dur et que nous gagnions, » a ainsi expliqué le pivot floridien.

Malgré sa bonne réputation et ses soutiens, James Borrego reste le plus jeune entraîneur de la ligue (37 ans), et son inexpérience peut être un handicap. Au regard du potentiel de l’équipe et ses résultats décevants, la direction pourrait être tentée d’amener un entraîneur plus expérimenté afin d’accélérer la reconstruction. Selon le Orlando Sentinel, Mike Malone, Scott Skiles (également ancien joueur du club), Mark Jackson sont autant de coaches sans contrat et avec de bonnes références. Évidemment, la piste Tom Thibodeau pourrait aussi se concrétiser en cas de rupture avec les Bulls.

La draft et ses choix déterminants

Assuré de terminer avec le cinquième plus mauvais bilan de la ligue, Orlando disposera à nouveau d’un choix élevé lors de la prochaine draft : 8.8% de chances d’obtenir le gros lot, 10.7% pour le 3e choix, 26% pour le 5e, 36% pour le 6e. La question est désormais de savoir à quel poste la franchise doit se renforcer. Elfrid Payton en meneur, Victor Oladipo et Evan Fournier au poste 2, Aaron Gordon à l’aile, Nikola Vucevic en pivot paraissent indéboulonnables.

L’un des problèmes du Magic se situe dans la construction de l’équipe : beaucoup de talent mais pas de go-to-guy. En cas de gain du 1er ou du 2nd choix, la franchise pourrait difficilement passer à côté de Karl-Anthony Towns ou Jahlil Okafor, ce qui compromettrait logiquement l’avenir de Nikola Vucevic.

Le general manager Rob Hennigan pourrait aussi se pencher sur le poste d’ailier, flou en raison de la situation contractuelle de Tobias Harris. Si le club choisit au 5e choix, Justise Winslow devrait encore être disponible. L’ex-Blue Devil est capable de contribuer de suite, notamment en défense, point faible du club. Il pourrait pousser Aaron Gordon à se décaler définitivement dans la raquette. Le Polonais Kristaps Porzingis est également une possibilité pour renforcer la peinture.

À moins qu’Orlando ne décide d’échanger son premier tour pour descendre plus bas dans la draft. C’est un cas rare mais parfois fructueux. Cette promotion est dense et d’autres joueurs pourraient combler les besoins du club, notamment Kevin Looney ou Sam Dekker.

Tobias Harris : un gros chèque ou un adieu ?

tobias-harrisIl y a peu, Rob Hennigan a surpris en se déclarant prêt à tout pour prolonger Tobias Harris. L’été dernier, les deux parties n’ont pas su s’entendre et si l’ailier fort est incontestablement un bon joueur, un salaire supérieur à celui de Nikola Vucevic (13 millions par an) paraît inconsidéré. Certes, l’explosion à venir du salary cap nuance l’impact des dépenses mais l’intérieur progresse peu depuis deux ans. Aussi talentueux soit-il, Tobias Harris n’a encore rien prouvé. À titre d’exemple, sa défense est très moyenne.

En sa présence, l’équipe adverse inscrit 4.3 points de plus sur 100 possessions, c’est loin d’être anodin ! Défenseur très moyen, il ne protège pas suffisamment Nikola Vucevic, déjà limite dans ce secteur. Avec Aaron Gordon dans l’effectif, rogner sur la marge salariale du club pour ce poste pourrait priver la franchise d’un levier important à moyen terme.

Aussi, cette déclaration de Rob Hennigan pourrait n’être que du bluff pour refroidir les autres franchises. Mais si l’une d’entre elles venait à proposer un contrat trop conséquent, le Magic a toutes les raisons de ne pas égaler l’offre.

Elfrid Payton avec Victor Oladipo ou Evan Fournier ?

Premier rookie à réaliser deux triple double consécutifs depuis Antoine Walker (1997), Elfrid Payton est assurément l’une des bonnes pioches de sa promotion. Avec son excellente vision du jeu, son impact en percussion, sa défense et ses qualités athlétiques, le meneur incarne le futur à son poste. À ce titre, il n’est pas sans rappeler le jeune Gary… Payton par sa polyvalence.

Quant à Victor Oladipo, il confirme peu à peu ses prédispositions. Toujours très incisif en pénétration, il apporte sa fougue et sa vitesse en transition. Positionné en meneur de jeu l’an passé, il retrouve son poste naturel avec Payton à ses côtés. De fait, le second choix de la draft 2013 est libéré du rôle de création.

Néanmoins, un bémol existe et il est de taille. Les deux joueurs ne sont pas des shooteurs : Victor Oladipo émarge à 43.6% aux tirs (dont 33.6% à trois-points) tandis qu’Elfrid Payton est à 42.7% (26.8% derrière l’arc). Tous les deux font la différence sur le drive et ce n’est pas sans poser problème. Selon Grantland, qui s’appuie sur les chiffres de SportVU Data, lorsque le Magic joue le pick-and-roll avec l’un des deux, la plupart des actions résultent par une pénétration du porteur du ballon, ce qui rend le jeu trop prévisible. En faillite à l’extérieur, les deux espoirs floridiens forcent trop souvent en percussion, ce qui n’est pas sans rejaillir sur les balles perdues de l’équipe (5.3 par match cumulés).

evan-fournier-magic-wizardsQu’en est-il d’Evan Fournier ? De nombreux chiffres démontrent que sa présence est très bénéfique au Magic. Selon Basketball Reference, avec lui, le Magic inscrit 103.7 points sur 100 possessions. C’est la deuxième moyenne de l’équipe après Elfrid Payton (104.3). Défensivement, ce n’est pas mal non plus : en février, lorsqu’il jouait, Orlando encaissait 100.6 points sur 100 possessions. En mars, durant son absence, le Magic a concédé 109.2 points sur 100 possessions. Durant le même temps, l’équipe a perdu 11 de ses 14 matchs.

Par ailleurs, dans la NBA d’aujourd’hui, le tir à trois points est primordial. Seules 3 des 17 équipes à moins de 35% de réussite se qualifient en playoffs cette saison. En moyenne, Orlando n’en tire que 19.5 par match (20e de la ligue) pour 34.7% de réussite (14e).

Avec son 38% dans ce secteur, Evan Fournier peut constituer un début de réponse. Son coach en est conscient.

« Evan fait la différence pour nous, et nous le disons depuis le début. Il nous a manqué sur le terrain lors de sa blessure. Il peut tirer à trois points, pénétrer, créer, jouer loin du ballon, c’est un défenseur compétitif. Nous lui faisons confiance en défense, » a déclaré James Borrego à Orlando Magic Daily.

Même si la présence de Victor Oladipo dans le cinq majeur paraît indiscutable, le Magic pourrait gagner à plus responsabiliser Evan Fournier, à l’instar de ce qu’a fait San Antonio avec Manu Ginobili.

Quelle progression pour cette équipe ?

Quand on regarde les parcours de Milwaukee et Boston cette saison, il ne fait aucun doute qu’Orlando présente les atouts suffisants pour suivre la même courbe. Mais ces équipes ont prématurément dépassé leurs objectifs car elle présente une identité, notamment défensive. Avec respectivement 99.2 pts et 102.2 pts alloués sur 100 possessions, les Bucks et Boston sont dans le haut du panier de la ligue, à la seconde et 14e place. Le Magic en est loin avec 105.2 pts, soit le 25e pire bilan dans ce domaine. La franchise concède aussi un pourcentage aux tirs de 46.3% à ses adversaires (28e), dont 36.8% derrière l’arc (29e).

Le chantier est encore conséquent. Cet été va offrir un temps bénéfique pour la réflexion. Des arbitrages seront à faire : outre Tobias Harris, Kyle O’Quinn sera également free agent. Selon le Orlando Sentinel, la franchise devrait lui offrir une qualifying offer pour garder la possibilité d’égaler les offres. Bon défenseur, son maintien dans la rotation pourrait être une bonne chose. Quant à Ben Gordon, l’équipe dispose d’une option (à 4.5 millions de dollars) pour le conserver mais avec 6.2 points à 43.7% aux tirs cette saison, l’Anglais n’a pas vraiment plaidé sa cause.

Bientôt prolongé, Rob Hennigan a du boulot devant lui. Que cela passe par un nouveau coach, une bonne gestion à la draft ou une bonne intersaison, Orlando doit retrouver les playoffs la saison prochaine, quatre ans après sa dernière apparition. Cette fois, la magie ne suffit plus.

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