New York – Indiana : les Pacers n’ont pas perdu de temps

“Merci New York, vous êtes des supers fans”. Carmelo Anthony aimerait pouvoir tweeter ce genre d’hommage après une belle soirée printanière de playoffs. Mais cette saison au Madison, les désabusés se tournent vers l’opposition pour évacuer leurs frustrations. Paul George en a profité pour se faire dorloter par la Mecque. Le revenant a reçu des coups, “et plus j’en prends, plus je me sens confiant”, et termine avec 10 pts en 16 minutes. En un quart temps, le premier (14-26), Indiana a pris ses aises et s’est assuré une soirée tranquille pour une victoire 102-86. Frank Vogel a en profité pour faire tourner – 6 remplaçants à plus de 10 minutes – et reposer ses cadres.

Il reste quatre matches aux Pacers pour aller subtiliser aux Celtics ou aux Nets le dernier billet qualificatif pour les playoffs. Autant dire que son premier tour, le double-finaliste de conférence en titre va le jouer la semaine prochaine, en espérant remettre le couvert à partir du 18 avril. Frank Vogel aura besoin de ses patrons – Hill, Hibbert, West – de son banc et surtout de Paul George. La pauvreté newyorkaise (34 % de réussite, 13 passes décisives, 3 titulaires à 3/22) aura permis aux uns de se reposer, aux autres de garder le rythme et prendre confiance, et au dernier se se rassurer sur sa capacité physique à encaisser les chocs.

Pour parler du match en lui-même, que dire ? Que les Pacers ont pris douze points d’avance dans le premier quart-temps et pointaient à +28 après 36 minutes. Sans rassurer sur des fragilités (4/22 à trois points, 17 balles perdues), Indiana a fait le boulot et récolté les fruits de son agressivité (22/27 aux lancers). En face, les 36 pts de la triplette Smith-Acy-Hardaway ne servent à rien, même avec 19 pts de Langston Galloway.

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