Michael Beasley : « C’est ma dernière chance »

À 26 ans et après un passage en Chine, Michael Beasley vient de faire son retour au Heat… pour la troisième fois de sa carrière.

Drafté par Miami en 2008, il y est resté deux ans avant d’y revenir trois ans plus tard (après des passages aux Wolves et Suns) la saison dernière, mais n’avait finalement pas été conservé cet été.

Un « entretien » avec Pat Riley a suffi

Sans contrat et sans touche avec d’autres franchises NBA, il avait décidé de s’envoler pour la Chine. Sa saison terminée, il est revenu au pays, où il a été rapidement contacté par Pat Riley.

« On a simplement parlé. Comment ça va ? Comment vont les enfants ? Je lui ai posé quelques questions, » raconte-t-il au Palm Beach Post. « On a ri, on s’est un peu échauffé, puis le calme est revenu. »

Se prendre la tête avec son futur patron durant l’entretien d’embauche n’est pourtant pas le meilleur moyen de prouver qu’on est plus mature, mais il faut dire que Pat Riley l’avait légèrement cherché.

« Il a amené la vidéo d’un match de ma deuxième année pour me montrer que je n’avais pas joué assez dur dans les dernières minutes… On ne peut jamais gagner avec lui, mais nous avons parlé. Ça ne ressemblait pas à un entretien. On a parlé de la vie et maintenant me voilà ici. C’était simplement le destin. »

La dernière chance pour le n°2 de la Draft ?

Son destin, Michael Beasley le tient justement entre les mains. Il n’y aura pas de quatrième chance, ni à Miami ni sans doute nulle part ailleurs en NBA, et il le sait très bien.

Son expérience en Chine semble lui avoir fait du bien mais aujourd’hui, plus personne ne le croit sur parole. Il doit prouver par les actes.

« Vous apprenez qui vous êtes, qui vous êtes vraiment. Vous ne le réalisez pas tant que vous n’êtes pas seuls. Je n’avais jamais été seul, » déclarait-il également à SLAM. « C’est ma dernière chance, ma dernière tentative. Je joue pour manger maintenant et j’ai des enfants, ça change tout. »

Comme le dit Dwyane Wade, le Heat a un vrai besoin en ce moment et il a donc une chance unique de relancer sa carrière. À lui de la saisir.