Le Jazz a trouvé le bon tempo

Avec six victoires en huit matches, le Jazz a parfaitement digéré le départ d’Enes Kanter, et les coéquipiers de Rudy Gobert forment aujourd’hui l’une des meilleures défenses du pays. Cette nuit, pour la deuxième fois en huit jours, ils ont réussi à limiter un adversaire sous les 80 points. Après Portland, c’est Milwaukee qui s’est cassé les dents sur les « Block Brothers », le surnom de la paire Gobert-Favors, auteurs trois contres chacun.

« Tout le monde a élevé son niveau de jeu » estime Gobert, interrogé dans le Deseret News. « Tout le monde est fier de défendre, et je pense que tout le monde a compris que lorsqu’on défendait, ça facilitait les choses de l’autre côté du terrain. »

En d’autres termes, au Jazz, la meilleure attaque, c’est la défense. Dans les chiffres, ça donne 7 contres, 16 interceptions, et des Bucks limités à 39% aux tirs avec 23 balles perdues.

Bien défendre permet aussi de compenser la maladresse en attaque, et cette nuit, le Jazz s’impose malgré le 4/18 aux tirs de Gordon Hayward, et le 0 sur 13 cumulé par Elijah Millsap, Rodney Hood et Dante Exum.

« L’équipe, dans son ensemble, a progressé en défense » souligne Quin Snyder. « Ce n’est pas une seule personne, et ça contamine tout le monde. On pourrait être un peu plus efficace en attaque, mais les gars sont fiers de bien défense, et je pense qu’on voit cette évolution. »