Auteur d’une saison à 13 points par match avec des pourcentages qui frôlent la perfection (50.6% aux tirs, 52.5% à trois points et 91.7 % aux lancers-francs), Kyle Korver joue probablement le meilleur basket de sa vie.
Le shooteur des Hawks est épanoui dans le système de Mike Budenholzer, qui a mis en place un jeu collectif parmi les plus aboutis et esthétiques de la ligue.
« C’est génial pour moi », confie-t-il à l’Atlanta Journal Constitution. « J’ai l’impression de ne plus attendre les shoots, je vais plus les chercher. En tant que shooteur, ça aide. »
Pourquoi ?
« Car on ne se demande pas si le ballon va nous arriver ou pas dans ce quart-temps. De plus, si je ne prends par un écran, j’en pose un. Donc peu importe le temps que je reste sur le terrain, je suis utile. »
À l’instar d’un Ray Allen qui en était le grand spécialiste, surtout à Boston, Kyle Korver profite de systèmes ou d’écrans spécialement pour lui. Il n’est pas (ou plus) le simple shooteur qui reçoit le ballon en fin de circulation pour mettre dedans, dans un corner.