Même s’il réalise la plus mauvaise saison de sa carrière d’un point de vue statistique avec 12.6 points par match, Paul Pierce ne déçoit pas à Washington.
À 37 ans, il n’est pas venu dans la capitale pour retrouver son niveau de jeu des années Celtics mais plus pour être le mentor des Wizards, délivrer la bonne parole et partager ses expériences.
« C’est toujours un bon joueur, avec un énorme Q.I. basket », explique, au Boston Herald, Ernie Grunfeld le GM des Wizards. « Mais ce n’est pas que ça. Dans le vestiaire, il est incroyable, il parle de son expérience, de son professionnalisme, de la façon de préparer les matches, de comprendre une longue saison. Il évoque aussi la préparation mentale pour chaque match. »
Visiblement, l’attitude de Paul Pierce est irréprochable. Et l’a toujours été.
« Il est le premier à l’entraînement, il a sa routine qu’il fait religieusement et les jeunes l’observent. C’est un Hall of Famer et beaucoup de jeunes garçons l’ont vu en grandissant. Ensuite, on le savait parce qu’on avait parlé avec des proches avant qu’il ne signe. On ne m’avait rien dit d’autre que des compliments sur son professionnalisme et sa compétitivité. »
Cette saison, et à l’instar de Kevin Garnett, Dirk Nowitzki ou Kobe Bryant, Paul Pierce a le privilège de l’âge qui lui permet de battre des records. Dans une dizaine de matches, il deviendra le 15e meilleur marqueur de la ligue (25 460 points) et avec 6 shoots à 3 points, il sera le 4e shooteur le plus prolifique de l’histoire (1 983). Dans la foulée, il passera la barre des 2 000 en carrière.