Sur TNT, Charles Barkley est payé pour son franc-parler, et il ne se gêne pas pour distribuer des punchlines sur des joueurs, quitte à se contredire la semaine d’après. DeMarcus Cousins a ainsi eu droit à quelques tacles de Sir Charles, et le problème, c’est qu’il n’a jamais oublié, et qu’il ne pardonnera jamais…
Pourtant, Kevin Johnson, le Maire de Sacramento et ancien coéquipier de Barkley, a bien tenté de les rabibocher.
“Je n’ai aucun respect pour toi, je n’en aurai jamais” lui a-t-il balancé, dans des propos relayés par le Bleacher Report. “On a rien à se dire, et oui, à chaque fois qu’on se croisera, on ne se parlera pas”.
Rancunier, Cousins n’a pas oublié les critiques de Barkley lorsqu’il était au lycée ou rookie. Des critiques difficiles à encaisser de la part d’un joueur issu comme lui d’Alabama. Un modèle pour toute une communauté.
“J’ai grandi en regardant l’un des meilleurs joueurs issus de l’Alabama. Un gars que tout le monde admirait. Et l’entendre dire que je n’étais pas assez bon… Je m’en souviens comme si c’était hier. Puis, lors de mon année rookie, en direct à la télévision nationale, il dit à mon coach, et son ancien coach (ndlr : Paul Wetsphal), que je suis la pire chose qui soit jamais arrivée à Sacramento. Oui, je vais m’en souvenir…”
Et qu’en pense Barkley ? Pour lui, Cousins exagère…
“J’ai fait des efforts pour ne pas être trop dur avec lui” assure-t-il. “J’avais dit qu’il avait une chance d’être vraiment bon, et j’ai juste dit aux journalistes que j’avais été un peu déçu. Depuis, j’ai aussi dit qu’il pourrait devenir le meilleur pivot s’il mûrissait un peu. Il n’a jamais eu un coach assez costaud pour le responsabiliser. J’aurais aimé qu’il ait Pat Riley, Gregg Popovich, George Karl ou Doc Rivers.”
Mike Malone, le coach des Kings, qui réussit de belles choses avec Cousins depuis deux ans doit-il le prendre comme une critique ou un compliment ?