NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
OKC118
IND105
Pariez en ligne avec Unibet
  • 100€ offertsLa suite →

San Antonio Spurs : Ettore Messina, une recrue unique

Ettore-Messina1

Après son expérience mi-figue mi-raisin chez les Lakers, où il jouait les observateurs de luxe, Ettore Messina revient dans le paysage NBA à San Antonio. Nommé assistant aux côtés de Gregg Popovich, le technicien italien va, cette fois, pouvoir jouer un vrai rôle dans une équipe américaine. Enfin, serait-on tenté de dire…

Un as des langues étrangères

Ayant tout remporté sur la scène européenne, avec quatre titres en Euroligue, quatre en Italie (avec la Virtus Bologne puis le Benetton Trévise) et cinq en Russie (avec le CSKA Moscou), Messina n’avait plus grand-chose à faire ni à prouver sur le Vieux Continent. A vrai dire, son seul véritable échec est de n’avoir rien gagné avec le Real Madrid entre 2009 et 2011. Et Ettore l’avait bien compris en démissionnant de lui-même.

Formé au coaching à Bologne où il a commencé par s’occuper des équipes de jeunes à la Virtus, Messina a raconté au camp d’entraînement des Spurs que c’est Renato Dianello, son entraîneur pendant l’adolescence, qui l’a inspiré à choisir ce métier. Le talent inné pour les langues d’Ettore a fait le reste.

« [Bologne] étaient un peu comme les Celtics à l’époque. » se souvient Messina pour NBA.com. « L’une des meilleures équipes en Italie. Beaucoup de tradition, beaucoup de titres aussi. Il y avait 10 000 personnes à chaque match. Le nouveau coach [Alberto Bucci, ndlr] ne parlait pas un mot d’anglais, donc il m’a demandé si je ne voulais pas être son premier assistant. Et c’est comme ça que je suis devenu assistant pour une équipe professionnelle qui jouait la Coupe d’Europe. Cette année-là, on a gagné le titre en Italie [en 1984, ndlr]. »

Nommé au poste d’entraîneur principal cinq ans plus tard, Messina remportera la Coupe d’Italie pour sa première année. Devenu sélectionneur national en 1993, Messina ramène la médaille d’argent du championnat d’Europe 1997, non sans avoir élargi sa palettes de langues parlées au passage.

Au contact d’Antoine Rigaudeau à Bologne, il apprend les rudiments du français et c’est dans le cadre de « clinics » qu’il donne en Espagne que Messina ajoute l’espagnol à sa gamme. Pour couronner le tout, sa double expérience en Russie, au CSKA Moscou, dans les années 2000 lui a permis d’obtenir de bases suffisamment solides pour tenir une conférence de presse en russe. Bref, les langues, c’est son truc !

« J’allais [en Espagne] chaque été et j’ai fini par parler l’espagnol couramment. Je parle un peu de russe mais ce que je constate surtout, c’est qu’apprendre l’anglais et l’espagnol ont largement facilité ma vie. »

Un proche de Dean Smith, le gourou de North Carolina

Et pour cause, c’est parce qu’il maîtrisait bien la langue de Shakespeare (qui est devenu la langue du basket… par le biais d’une autre langue, sortie à tous vents, celle de Michael Jordan) que Messina a rencontré Dean Smith, l’entraîneur mythique de North Carolina. Les deux sont depuis devenus très proches, le technicien transalpin se rendant sur le campus de Chapel Hill à dix reprises.

De fil en aiguille, Messina a donc pu tisser sa toile jusqu’à toucher à l’univers NBA en 2011 chez les Lakers. Mais cette nouvelle aventure avec les Spurs est bien plus conforme à l’idée que se faisait l’Italien de 55 ans. Exemple immédiat : le voyage européen des champions NBA en titre, à Berlin puis à Istanbul, dans le cadre de la présaison .

« La manière dont la franchise organise ce voyage, pas seulement au niveau basket mais aussi pour ce qui est de visiter ces deux belles capitales [Messina se trompe: Ankara est la capitale turque, ndlr], confirme mon idée que je suis tombé dans la bonne équipe. »

Déjà sous le charme l’un de l’autre, Popovich et Messina vont désormais devoir prouver qu’ils peuvent collaborer au sein de la même équipe. Avec deux « cerveaux du basket mondial » à leur tête, les Spurs devraient logiquement confirmer leur statut d’équipe la plus internationale de NBA. De là à réaliser le « back to back » ? L’avenir nous le dira…

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *