Le coach des Sixers voit du Boris Diaw en Dario Saric

Une partie de l’effectif de Philadelphie est actuellement en Espagne pour suivre les performances de Dario Saric, une des acquisitions de la dernière draft.

S’il ne viendra probablement pas avant deux ans, l’ailier croate fait déjà saliver nombre d’observateurs outre-Atlantique et, une fois là-bas, il pourrait s’affirmer comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération.

Brett Brown : « Dario Saric joue avec une telle dureté… »

Son éventuel futur coach, Brett Brown, est en tout cas extatique et ne tarit pas d’éloges sur le Croate.

« La première chose qui m’impressionne, c’est la présence qu’il apporte. » relate le stratège à Road the Association. « Il joue avec une dureté qui me frappe énormément. C’est la culture que nous voulons établir à Philadelphie. C’est une ville dure, vraie, très sportive. J’aime son approche physique du jeu. »

Après avoir perdu six de ses (fausses) dents à cause du coude d’Andres Nocioni, Dario Saric n’a pas bronché et est revenu sur le terrain. Formé à la dure, il transpire la solidité mentale. Dans ce secteur, l’ailier est certainement en avance sur les autres joueurs de son âge. Mais ce n’est pas tout : le coach des Sixers est également impressionné par la polyvalence du 12e choix de la dernière draft.

« En ce qui concerne son savoir-faire, il est capable de passer, il voit tellement bien le jeu, il peut prendre le rebond et mener la contre-attaque lui-même en jouant le rôle d’un point-forward, comme d’autres grands joueurs. J’ai eu l’occasion de beaucoup coacher Boris Diaw durant mes douze années aux Spurs. Il y a quelques similitudes entre Dario et Boris. Et toutes ces choses s’ajoutent au fait qu’il n’a que 20 ans. Je le regarde et je comprends qu’à 20 ans, il a déjà été coaché de nombreuses années à un niveau international. C’est dur de faire face à des hommes. C’est dur de faire face à ce niveau mais à 20 ans, il fait tout ça. »

La maturité de Dario Saric est effectivement épatante et le joueur rappelle ce qui s’est fait de mieux sur le sol européen, de Dejan Bodiroga à Toni Kukoc, avec de meilleures aptitudes défensives. Avec 13,2 points à 52,2%, 6,6 rebonds, 2,8 passes et 1,4 interception, il est un des leaders et le joueur le plus complet de sa sélection. Samedi, le joueur sera à surveiller de très près et cela tombe bien puisque c’est Boris Diaw devrait s’en charger.