A la treizième place de la conférence Ouest l’an passé, les Kings ont simplement devancé les Lakers et le Jazz. Pourtant, l’intersaison a été plutôt calme dans la capitale californienne. A part pour la draft de Nik Stauskas et la signature de Darren Collison (qui a poussé Isaiah Thomas vers la sortie – à Phoenix), la franchise de Vivek Ranadivé prône la continuité.
La continuité dans l’effectif certes… mais pas dans la façon de jouer ! Pour le coach, Mike Malone, la summer league de Las Vegas pourrait bien servir de parfaite rampe de lancement.
« La réalité, c’est que l’on ne peut pas recommencer à jouer comme l’an passé. Il doit y avoir du changement. » assène-t-il dans le Sacramento Bee. « Et c’est très positif que nos trois extérieurs jouent de manière si collective… ils bougent, ils attaquent, ils jouent en rythme. Ces gars-là peuvent donner le ton pour le camp d’entraînement en septembre prochain. »
Eliminer les fioritures dans le jeu des Kings
Qualifiés pour les demi-finales qui se jouent cette nuit, les Kings ont réussi à enchaîner quatre victoires de suite après leur défaite initiale contre les Spurs. Les performances des trois jeunes arrières dont parlait Malone, à savoir : Ray McCallum (9 points, 5 passes, 4 rebonds), Ben McLemore (15 points, 4 rebonds) et Nik Stauskas (10 points, 2 passes), sont en tout cas très encourageantes.
« On a du succès car on fait bien circuler le ballon, on joue les uns pour les autres et on défend. » reprend McCallum. « Quand on obtient des stops défensifs, notre équipe peut jouer la contre-attaque, et comme on est plutôt athlétique, on crée de bonnes choses. On a aussi ajouté plusieurs systèmes pour remodeler notre attaque et les gars en général comprennent mieux le système de coach Malone. Avec le camp d’entraînement en plus, on devrait être bien. »
Avec le duo Rudy Gay – DeMarcus Cousins en fers de lance de leur franchise, les Kings commencent effectivement à développer un effectif étoffé et de qualité. Malone veut désormais simplifier le jeu de ses ouailles : moins de dribbles, des passes directes, du jeu de contre-attaque. Le talent est là, il faut désormais l’user à bon escient.