Vince Carter doit-il devenir sixième homme ?

C’est la question que pose Tim Povtak, de NBA Fanhouse. Et, franchement, difficile de ne pas considérer sérieusement la chose. Car au sortir d’une série de quatre défaites consécutives, l’absence de Vince Carter a coïncidé avec une large victoire face aux Hawks.

« Personne ne possède une place garantie dans le cinq de départ, » a d’ailleurs affirmé Stan Van Gundy. « Vous ne pouvez que constater l’accumulation des défaites, puis faire ce qu’il y a à faire. »

Alors, faut-il faire débuter J.J. Redick à la place de Carter ? Personne n’affirme que Redick est un meilleur joueur que Carter (loin de là) mais peut-être que l’ancien joueur de Duke s’adapte simplement mieux aux systèmes de la franchise floridienne. Car depuis le début de l’année, il semble que le Magic ait perdu ce qui faisait sa force l’an dernier, à savoir cette faculté à créer le décalage pour ses shooteurs extérieurs.

La puissance d’Howard dessous associée aux fixations et à la vision du jeu de Turkoglu permettaient aux shooteurs longue distance d’obtenir des positions ouvertes. Seulement, cette année, la propension de Carter à porter le ballon ralentit le mouvement d’attaque d’Orlando. De plus, il est et restera un scoreur et ses pénétrations ne peuvent pas permettre à ses coéquipiers de se démarquer avant de recevoir le ballon. Conséquences : des shoots compliqués pour Rashard Lewis ou Jameer Nelson et une raquette plus dense autour de Dwight Howard. Lui qui a besoin d’espace à cause de son manque de mouvements au poste bas doit faire face à des défenses plus resserrées et peine donc à retrouver ses statistiques de l’an dernier.

Vince Carter a toujours dit qu’il faudrait qu’il adapte son jeu à sa nouvelle équipe mais, arrivé à la moitié de la saison, Stan Van Gundy doit-il revoir ses plans pour profiter de l’apport de Carter en sortie de banc ?