Centre de toutes les attentions depuis le titre des Spurs, Kawhi Leonard doit faire à de nouvelles sollicitations médiatiques. Signe de son nouveau statut, les marques se pressent pour lui signer des contrats ou le valoriser à l’écran, de McDonald’s à Jordan Brand, les late-night télévisés le veulent et San Antonio ne cesse de recevoir des demandes d’interviews pour le jeune joueur.
Pour l’équipe, cela ne doit pas le distraire de son but initial.
« J’espère que vous ne lui mettrez pas trop de pression » affirme ainsi Tony Parker à USA Today. « Il a encore du temps devant lui. Nous agissons en équipe, nous jouons en équipe. Kawhi a gagné le titre de MVP des Finals et c’est vraiment mérité, mais dans le même temps, vous devez le laisser grandir, il n’a que 22 ans. »
Popovich veut lui confier les clés du camion
Toujours très exigeant avec ses joueurs, Gregg Popovich n’en reste pas moins très paternel dès lors qu’il s’agit d’évoquer leur carrière. Le coach texan s’accorde avec le meneur français: selon lui, Kawhi Leonard n’est qu’au début d’une longue route.
« Il est très compétitif et il est unique dans sa volonté de devenir le meilleur de la ligue. » explique Popovich. « Il suit sa propre voie. Il est en avance dans certains domaines, en retrait dans d’autres. Il veut toujours plus, il veut que nous le poussions. Je lui ai donc dit de ne pas reporter son but. Qu’importe qu’il y ait Tim, Tony ou Manu, il doit jouer son jeu. Il fait partie de cette machine qui nous fait avancer. Cela a commencé avec sa défense et ses rebonds et là, il trouve tout juste ses marques offensivement. »
À San Antonio, tout le monde est au petit soin pour Kawhi Leonard, comme pour Tim Duncan dix-sept ans plus tôt. La transition est en marche.