Manu Ginobili: « Si on les laisse nous secouer, on ne joue plus notre basket »

Défaits pour la deuxième fois de suite à la ‘Peake, les Spurs ont certainement revu des fantômes de 2012 pendant leurs longues minutes sur le banc en troisième et dernier quart. Se privant volontairement de ses titulaires pour la fin du match, Popovich a semble-t-il voulu insuffler une nouvelle dynamique à son équipe. A défaut de pouvoir remporter le match, autant essayer de retrouver notre identité de jeu…

« On doit jouer plus intelligemment et plus précisément. Si on les laisse nous pousser et nous secouer, c’est là qu’on arrête de jouer notre basket. On sait qu’il faut qu’on joue quasiment des matchs parfaits. Il faut que l’on soit plus précis. » exhorte Manu Ginobili.

Effectivement bousculés dans la peinture où le Thunder s’est encore régalé avec 8 contres dont 5 pour le duo Ibaka – Perkins, les Spurs n’ont pu résister qu’un quart temps. Tout l’inverse du match 2 où c’était eux qui avait imposé leur rythme jusqu’à faire exploser le Thunder. Les choses ont bien changé depuis!

Tony Parker: « A nous de trouver des solutions »

« On n’était pas concentré pour commencer le match. On n’a pas joué avec constance. On a su être bon pendant des passages de 5, 10 minutes mais pas sur l’intégralité du match. Ils ont haussé le niveau en défense et nous on a raté nos tirs » explique Kawhi Leonard sans trop de conviction.

Avec une série désormais à 2 manches partout, Thunder et Spurs se retrouvent dos à dos avec 3 matchs encore à disputer. Avec 14 points et 4 passes, Tony Parker a su rebondir d’un point de vue personnel mais il sait, mieux que quiconque, qu’il faut rapidement trouver des solutions pour contrer la furia d’OKC qui voudra certainement venir à San Antonio pour « piquer » le match 5.

« C’est un gros défi. Ils jouent bien contre nous mais il faut qu’on joue mieux. On n’est une équipe qui ne se cherche pas d’excuses. On doit trouver des solutions. On a beaucoup mieux joué qu’au match 3 mais leur énergie était incroyable. Je ne sais pas comment l’expliquer personnellement mais ce sont les finales de conférence, on joue une grosse équipe, à nous de trouver les solutions » conclut Tony Parker.

Propos recueillis à Oklahoma City