Rashard Lewis, un contre qui veut dire beaucoup

Contre Indiana, Rashard Lewis a rendu une feuille de statistique sans saveur où ne figure qu’un petit contre. Mais il fut important et l’impact de l’ailier du Heat va au-delà des chiffres. Son contre sur Roy Hibbert intervient à la fin du troisième quart-temps et correspond à un temps fort des champions.

« Chris Andersen était en pleine rotation et LeBron James a essayé de contrer Roy. Je pense qu’il ne m’a pas vu, j’étais juste derrière lui », raconte-t-il au Sun Sentinel. « Il est monté au cercle et j’ai contré. »

Erik Spoelstra rend hommage à la performance de Lewis qui, comme Shane Battier, James Jones ou Uodnis Haslem à d’autres moments, a été précieux.

« Pour ce qui est de Lewis, on est allé chercher au plus profond de notre banc dans le deuxième quart-temps », raconte le coach du Heat. « Il faut le féliciter car il est resté prêt. Notre équipe connaît des hauts et des bas, et dans ces moments il faut être capable d’aider l’équipe. »

Surtout quand on n’a pas joué les deux derniers matches.

« Jouer contre Charlotte et Brooklyn m’a permis de rester prêt même si je n’ai pas joué les deux premiers matches de la série. Je suis toujours concentré mentalement. J’ai aussi changé mon rôle, avant j’étais un scoreur, un leader offensif mais désormais je suis un rôle player. Je défends, fais les rotations et j’essaie de rendre les choses plus faciles pour LeBron, D-Wade et Chris Bosh. »

Il a notamment très bien défendu sur David West, limité à 13 points et 8 shoots tentés. Chris Bosh avait des problèmes de faute et c’est l’ancien joueur des Sonics qui s’est chargé du All-Star des Pacers.

« Je ne vais pas dire que je l’ai frustré, mais je voulais simplement lui rendre les choses compliquées. Limiter ses paniers faciles, le forcer à prendre des shoots très durs et ne rien lui donner. J’ai gardé mon corps en opposition pour l’écarter du cercle. »