Artest: « Je buvais à la mi-temps des matches »

Ron-Ron, c’est un slogan de pub pour liquide vaisselle: quand y’en a plus, y’en a encore. Il en a toujours une sous le coude l’ami Artest, et la dernière facétie est assez croustillante. Elle va faire parler, jaser et l’ailier des Lakers en sera le plus heureux des hommes. Les faits : dans une récente interview accordée à nos confrères de Sporting News, le joueur avoue avoir picolé du cognac à la mi-temps des matches durant ses trois premières années aux Bulls.

« Je buvais de Hennessy que je gardais dans mon placard des vestiaires. » Il aura suffit de 12 mots pour que Ron-Ron sucite le scandale. Se taper des gorgées de cognac à la pause, même Rodman n’y avait pas pensé. Ou alors avoué. La NBA a commenté sans réagir : « Nous ne commentons pas et souhaitons une belle saison au joueur. » Mais inutile de dire que David Stern doit fulminer et voir rouge dans ses bureaux newyorakais. Interrogé, son ancien coéquipier Brad Miller est incapable de se prononcer publiquement: « Qui sait avec Ron, hein ? On ne pouvait jamais savoir ce qu’il allait faire, à la mi-temps ou à d’autres moments. » Un autre, désireux de rester anonyme, balance: « Je n’y crois pas un instant. Depuis quand Ron Artest est crédible, qui plus est quand il est témoin de sa propre vie ? » Dans cette même interview, le joueur avoue qu’au début de sa carrière, il est un « maquereau célibataire« , bien que papa à 19 ans. « Je sortais et buvais tous les soirs. C’était sauvage« . 911, un monsieur d’une soixantaine d’années, un certain David S, est au bord de la crise cardiaque sur la 5e avenue.