LA Lakers – Orlando : Jordan Hill et Nick Young font la différence

En mettant fin à une série de quatre défaites (103-94), les Lakers rapproche celle du Magic de la dizaine. Face à un cancre de l’Est, le bonnet d’âne de l’Ouest domine dans la raquette, où Jordan Hill sort son meilleur match de la saison (28 pts, 13 rbds) pour sa première titularisation en neuf semaines. En sortie de banc, Nick Young a également été décisif (26 pts).

Pour les médias, les choix de Mike D’Antoni étonnent et interrogent. Pour ses joueurs, ils régalent ou frustrent. Demandez à Chris Kaman, contrait de regarder Robert Sacre lui prendre des minutes désormais inexistantes. Mieux loti que l’ex-All Star mais agacé en son for intérieur par l’inconstance de son temps de jeu, Jordan Hill a appris à ranger ses amertumes à la maison.

« Il faut toujours se tenir prêt car tu ne sais jamais quand tu seras appelé dans le cinq majeur », explique après coup l’intérieur angeleno dans le vestiaire, face à la presse massée devant son casier.

Il vient de réaliser sa meilleure performance de la saison, dominant Nikola Vucevic (4 pts, 11 rbds) et Maurice Harkless (4 pts, 4 rbds).

Devant une très faible équipe d’Orlando, qui repart du Staples Center avec sa neuvième défaite de rang, l’agressivité et l’adresse de l’ancien Rocket à l’intérieur aura compensé l’absence de Pau Gasol, sorti à la pause après un malaise. Il aura suffi que Nick Young équilibre les blessures de Steve Nash et Xavier Henry pour que L.A entame son baroud d’honneur avec un succès mérité.

« Nous jouons pour la fierté, nous quand même encore les Lakers et il faut lever la tête et marcher droit. On ne peut pas abandonner, il faut continuer de se battre », assure Jordan Hill, dont Jacque Vaughn a loué l’énergie et l’impact.

« Il a donné le ton à son équipe », a constaté le coach floridien, en conférence de presse.

Avec ses 14 pts et 6 rbds, le tatoué aux dreadlocks avait déjà fait mal au Magic à la pause, que L.A a atteint avec 7 pts d’avance. Opportunistes sur les balles perdues adverses, les Lakers se sont rapidement construits un matelas qu’Orlando n’aura finalement jamais réussi à rendre caduque. L’avance des hôtes ne dépassera jamais les 10 pts et descendra même à 3 pts à l’approche des cinq dernières minutes. C’est sur la ligne des lancers -13/14 pour terminer le match, et derrière celle à 7m25 que L.A a poursuivi le chemin de croix du Magic. Le 3+1 de Swaggy P, le seul panier angeleno des huit dernières minutes, soulagera l’écrin de Figueroa St en redonnant +7 à ses moqués favoris.

Il faudra au moins huit victoires sur les treize derniers matches pour que les Californiens évitent d’égaler la pire saison de l’histoire de la franchise depuis le déménagement à Los Angeles en 1960. Huit de ses affrontements seront devant des adversaires au-dessus eux des 50%, autant dire que Mike D’Antoni et ses seconds couteaux revanchards mais corbeaux devraient écrire l’histoire. Pas celle qu’ils espéraient.

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