Il n’a longtemps été qu’un phénomène de foire, un dunkeur fantastique qui manquait d’intelligence de jeu et de fiabilité au tir. Baladé d’équipe en équipe (7 clubs en 7 ans dans la ligue), obligé de s’exiler en Russie un moment et de batailler lors des summer leagues pour tenter se refaire une place en NBA, Gerald Green semblait destiné à errer dans la ligue. Jusqu’à ce qu’il arrive à Phoenix.
L’an dernier, il apportait déjà de bonnes choses à Indiana en sortie de banc mais il a franchi un palier après avoir été échangé chez les Suns l’été dernier pour intégrer le système up-tempo de Jeff Hornacek. Désormais utilisé comme un « catch-and-shooteur » ou pour finir les contre-attaques, il brille.
Cette saison, il réalise sa meilleure moyenne au scoring avec 14.6 points de moyenne (44.4% de réussite) et, cette nuit, il a explosé son record en carrière avec 36 points face aux Nuggets d’Evan Fournier.
« Mon rôle est d’être ultra agressif », explique-t-il. « C’est comme ça depuis mon premier jour ici. Même quand nous jouons bien, j’ai le sentiment de devoir être agressif ».
Avec ses six paniers à trois points, le voltigeur montre qu’il peut aussi être un shooteur. En restant frais.
« Non, je ne me sentais pas fatigué [en prolongation]. Quand l’adrénaline est là, la fatigue, c’est la dernière chose qui m’arrive en tête ».