Harrison Barnes, le futur intello de la ligue ?

À l’instar du pivot des Knicks devenu sénateur, Bill Bradley, qui déclarait qu’être joueur NBA est le meilleur boulot pour faire le touriste, Harrison Barnes est un féru des attractions locales que peut offrir chacune des villes qui détient une franchise. Malgré le calendrier serré de la saison, l’ailier des Warriors essaie toujours de se donner un moment de détente pour rassasier sa curiosité.

« Ça dépend évidemment du temps qu’on a entre les matchs. Si c’est un back-to-back, je suis concentré sur le match. Mais si j’ai un peu plus de temps, j’aime bien voir un peu la ville, marcher et prendre mon temps. À la Nouvelle-Orléans, il y a beaucoup de culture, de choses à voir. Que ce soit à Memphis avec le monument pour Martin Luther King ou à Washington avec tous les bâtiments officiels du gouvernement, il y a toujours des trucs à visiter. Et à Oakland aussi. J’aime bien voir ce que chaque ville a à offrir, » confie-t-il à True Hoop TV.

Avant la draft, Harrison Barnes a ainsi pu profiter des merveilles architecturales de la capitale fédérale, Washington DC. Normal, c’est Pierre l’Enfant, un ingénieur d’ascendance française qui en a dessiné les premiers plans !

« Avant le camp de pré-draft, on avait un jour entier de libre. Donc, je suis sorti de l’hôtel et j’ai tout fait. Le mémorial Lincoln, le bassin, etc. J’ai tout fait en une seule journée, avec même quelques musées d’art au passage. C’était super. J’ai pu m’aérer l’esprit, ne pas parler basket, être un simple touriste comme les autres. »

À 21 ans, Barnes semble déjà avoir une tête bien vissée sur les épaules. Posé et curieux de nature, le voltigeur de la Baie n’est cependant pas prêt à être comparé à un autre « intello » de la ligue, Shane Battier… car ce dernier est issu de Duke, l’ennemi intime de North Carolina.