LeBron James règne toujours à Cleveland

Ça fait désormais plus de trois ans qu’il est parti mais, même lorsqu’il est dans l’équipe adverse, LeBron James est toujours le roi à Cleveland. Cette nuit, il n’a pas fait de détail (28 points, 8 rebonds, 8 passes) face à une équipe des Cavaliers (95-84) qui cherche toujours la bonne formule autour de Kyrie Irving.

Le « King » a trouvé la sienne en Floride et à force de le voir régner sur le jeu sans donner l’impression de forcer, les supporters de l’Ohio ont transformé leurs sifflets en supplications. Désormais conscients du joueur d’exception qu’il est, ils n’attendent plus que le retour au pays du fils prodigue.

« Je ne pense pas que la réaction des fans aurait pu être pire que lors de mon premier retour ici », explique LeBron James. « C’est toujours un peu dingue et un peu bizarre de revenir dans cette salle. J’ai toujours dit que ces fans étaient incroyables, parmi les meilleurs de la ligue ».

Huitième victoire consécutive pour Miami

Ce qui est certain, c’est que ces derniers regrettent désormais l’époque bénie entre 2003 et 2010, lorsque les Cavaliers jouaient les premiers rôles grâce à l’enfant d’Akron.

« Récemment, il y a eu pas mal d’acclamations quand LeBron revenait ici », affirme Dwyane Wade. « Au final, il vient de l’Ohio. Certains fans sont fiers de ça et ils ont raison. Il leur donne une raison d’être fiers ».

Cette nuit, il a encore mené le Heat dans l’intensité défensive, étouffant une attaque de Cleveland très fruste et qui connait de grosses baisses de régimes. Menés en début de match, les hommes d’Erik Spoelstra se sont d’abord appuyés sur Ray Allen pour reprendre l’avantage avant que LeBron James n’offre un solide matelas avant la mi-temps. Dès lors, le double champion en titre n’a plus eu qu’à contrôler le match.

Dion Waiters tentait bien de ramener les siens mais Miami se chargeait de tuer l’espoir dans l’oeuf, grâce à un excellent Michael Beasley. Le Heat enchaîne une huitième victoire consécutive et LeBron James peut désormais préparer le repas de Thanksgiving pour ses coéquipiers. Quand on vous dit qu’il s’occupe de tout.