On a bien cru que les Celtics allaient nous refaire le coup de Milwaukee. Largement en tête dans le 3e quart-temps, les coéquipiers de Jeff Green (18 pts) jouent avec le feu et laissent le Jazz revenir dans le match. Sauf que cette fois-ci, ils redonnent le petit coup de collier suffisant pour offrir à leur coach sa première victoire en NBA.
Brad Stevens peut donc jubiler, d’autant que son patron est descendu sur le terrain lui offrir le ballon du match.
« Je vais fêter ça pendant 12 minutes, et ensuite je m’occuperai du Magic pour trouver comment les battre » confiera l’ancien coach de Butler.
On a senti du soulagement lors de son interview, mais il faut dire qu’il aura attendu plus d’une semaine pour décrocher sa première victoire. Ironie de l’histoire, c’est donc face à son ancien protégé, Gordon Hayward, meilleur joueur d’un Jazz qui n’a toujours pas gagné le moindre match. Un Hayward qui lui a donné quelques sueurs froides…
Le TD Garden n’était pas plein…
Comme face aux Bucks, les Celtics menaient donc tranquillement (+25) lorsque Hayward s’est soudainement fâché. Le voilà qui enchaîne points, passes et rebonds, et le Jazz colle un 17-3 aux Celtics pour débuter le money time ! Boston reste sur un 1/9 aux tirs, et Enes Kanter ramène les siens à -6 (89-83). Le TD Garden, pas plein (une première depuis 2007), se dit qu’il va revivre le même scénario que face à Milwaukee, sauf que Brandon Bass et Jared Sullinger va vite les rassurer en redonnant 10 points d’avance (93-83). Il reste alors trois minutes, et l’écart ne bougera plus.
Au final, Boston s’impose 97-87, et s’évite un début de saison à 0 victoire en cinq matches. Ce qui ne leur est plus arrivé depuis… 1947 !
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