Portland donne une leçon aux Clippers

Dominateurs sous les panneaux, les Blazers s’imposent 94-84 face aux Clippers avec 16 pts de Damian Lillard, et 14 pts de Nicolas Batum. Doc Rivers a du pain sur la planche…

« Il est temps de se mettre au boulot », ordonnait le clip de présentation d’avant-match, diffusé sur l’écran géant du Staples Center. Deux heures et demi plus tard, le mot semble mal choisi : ce n’est plus du travail qui attend encore les Clippers, c’est un labeur de Germinal ! Sans une poussée d’adrénaline de trois minutes en fin de match – quand Darren Collison ramena Snore City à -4, la soirée aurait été profondément triste, voire glauque, à l’image des 17 pts de retard pris par les locaux en fin de troisième quart temps.

Seuls Griffin et Collison au niveau

Chris Paul en quête de rythme (2/11, 3 assists), sa nouvelle doublure aura été avec Blake Griffin le seul facteur de contentement pour Doc Rivers. A moins de deux semaines du match d’ouverture, le patron ne doit pas savoir par quel chantier commencer pour construire la sacro-sainte alchimie. Avec ses 31 pts et 6 passes, Collison a brillé pour compenser les plaies béantes, mais quand l’ancien Pacer passe les 30 pts c’est bien que le problème est sérieux.

Même avec 29 balles perdues, Portland repart avec un succès mérité, c’est dire les lacunes affichés par les Angelinos. A commencer par le rebond : 38 prises contre 56. Le trio Lopez-Barton-Robinson a fait très mal sous les panneaux, où DeAndre Jordan et Blake Griffin ont refusé d’aller au charbon. Il a manqué de l’envie aux Clippers et quand la tête fait sa diva, l’adresse est en berne (35,4%).

Avec ses cinq joueurs en double-figure et son 10/23 à trois points, Portland termine avec moins de maux de crâne. Terry Stotts a lui encore du pain complet sur la planche. Quid de Nico Batum ? Hormis un air ball, l’ailier champion d’Europe a été bon car appliqué (5/8). Sans Matthews et Aldridge et avec un Lillard intermittent, les Blazers peuvent être satisfaits. Par contre les 15 000 spectateurs eux, repartent avec un goût amer dans la glotte. Ce n’est que de la pré saison, ils peuvent toujours grommeler ça pour se rassurer.

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