Et si le Jazz ne tradait pas Carlos Boozer ?

Il y a peu, le transfert de Carlos Boozer ne semblait qu’une question de minutes. Le joueur affirmait même s’être mis d’accord avec le club pour un éventuel transfert, qu’importe la destination.
Mais depuis quelques jours, les rumeurs continuent à circuler, envoyant l’ailier fort une fois aux Bulls, une autre fois au Heat, ou bien encore à New-York. Des rumeurs, des bruits, mais rien de tangible et mardi, Kevin O’Connor, le GM d’Utah, a même déclaré que le soi-disant accord n’était que « de la foutaise ».
Alors, Utah compte-t-il garder son ailier fort après avoir conservé Paul Millsap ? Vraisemblablement, non, mais les dirigeants d’Utah sont patients et ne veulent pas se précipiter sur la première offre venue simplement pour se débarrasser du lunatique Boozer. Quitte à le garder une année supplémentaire pour obtenir une contre-value plus intéressante en cours d’année.
Car pour l’instant, ce que les autres clubs proposent à Utah ne convient pas au club mormon. Voir partir un joueur de calibre All-Star comme Boozer en récupérant uniquement Tyrus Thomas semble en effet une bien mauvaise opération. Garder Boozer jusqu’à ce que Miami ou Chicago accepte un deal plus équilibré sportivement est apparu comme la meilleure solution, notamment aux yeux de Jerry Sloan qui souhaite compter sur une équipe compétitive dans une conférence ouest toujours aussi dense.
Le seul véritable problème viendrait de la luxury-tax qui menace le club de Salt Lake City mais, cette année, la famille Miller semble plutôt enclin à la payer ; ce qui n’est pourtant pas dans leur habitude.