À quoi servent les « trade exception » que les équipes récupèrent lors des gros échanges ? Pas à grand-chose, si ce n’est à ce que le trade ait lieu. Alors qu’elles peuvent, en théorie, permettre d’absorber un contrat sans avoir à renvoyer de joueurs en échange, elles sont très rarement utilisées par les franchises.
En 2010, Cleveland et Toronto avaient ainsi tous deux reçu une grosse « trade exception » (16.5 millions de dollars pour les Raptors) pour les « sign-and-trade » de LeBron James et Chris Bosh. Les deux franchises espéraient ainsi récupérer des joueurs dont d’autres équipes ne voulaient plus.
Mais dans la pratique, aucune formation n’offre un joueur à une autre équipe sans contrepartie. Les Raptors avaient un peu réussi à utiliser leur « exception » mais ils avaient perdu 9 millions de dollars dans l’affaire. Après un an (le délai d’utilisation maximum), les Cavaliers avaient eux carrément fait une croix dessus.
Et c’est aussi ce que va faire Orlando, qui avait pourtant récupéré une énorme « trade exception » de 17.82 millions de dollars dans le trade de Dwight Howard. Mais qui ne lui a finalement servi à rien.