Metta World Peace n’en a pas fait une question d’argent.
« Je n’ai même pas regardé le chiffre. J’aurais pu signer pour 1 dollar et donner le reste à une charité » expliquait le nouvel ailier des Knicks, quelques minutes après l’officialisation de son retour au bercail.
Revenir dans sa ville natale était l’objectif prioritaire de Ron-Ron depuis son amnistie par les Lakers, un rendez-vous avec Mike Woodson, Glen Grunwald et Allan Houston a scellé l’affaire. Les Clippers n’avaient pas les arguments pour empêcher « Paix dans le monde » de réaliser son rêve de gamin.
« Je voulais un challenge difficile, il n’y a pas endroit plus difficile pour gagner que New York. La franchise attend un titre depuis 1973, c’est le genre de défi que je voulais », a commenté le champion 2010 sur NBA TV.
La Chine aurait pu être « une source d’inspiration », l’Arena Football League une fantaisie crédible. Mais « quand on a le sang orange et bleu, on veut revenir un jour à la maison. »
« En 1999, les Knicks ont eu raison de ne pas me drafter »
C’est chose faite pour 1,65 million de dollars, avec une option contractuelle pour une seconde année. Quel joueur les Knicks récupèrent-ils ? Metta détient la réponse :
« Il n’y a que le cœur qui compte. J’ai 33 ans et je ne suis plus à mon top ? Top est un autre mot de plus qui ne veut rien dire. Je suis très impatient de me défoncer pour Ray (Felton), Iman (Shumpert), Melo (Anthony) et Amar’e (Stoudemire). Ce choix n’est pas uniquement parce que c’est New York, c’est aussi parce que je veux jouer avec ces joueurs »
Selon son agent Marc Comstein, les Knicks ont su trouver les mots pour convaincre World Peace de revenir à Gotham et de ne pas rester à L.A, sous le maillot des Clippers. « Il voulait revenir chez lui et eux estiment que Metta leur sera utile », explique Comstein. A priori, feu Artest devrait débuter au poste 3, Melo restant power forward. L’extravaguant et attachant Metta va pouvoir faire pardonner aux Knicks leur oubli à la draft 1999, quand ils lui avaient préféré Fred Weis.
« Franchement ils ont eu raison à l’époque de ne pas me choisir et je suis content qu’ils ne l’aient pas fait. Car sinon je n’aurais pas pu finir ma carrière à New York », confie l’intéressé.
Weis appréciera !