Tout récemment engagé par les Pistons en tant qu’assistant de Maurice Cheeks, Rasheed Wallace ne sera pas resté à l’écart des terrains très longtemps.
Son dernier match professionnel, il l’a disputé le 15 avril dernier et à cette époque, alors que la fin de sa carrière se profilait de manière presque inévitable, il assurait pourtant ne pas se sentir capable de passer du terrain au coaching.
Peut-être que son expérience d’assistant officieux sur le banc des Knicks lors de la fin de saison lui a permis de changer d’avis puisqu’aujourd’hui, il ne doute pas que son caractère soit compatible avec un poste comme celui qu’il occupe désormais.
« Quand je jouais, j’avais cette passion, je gueulais sur tout le monde mais j’avais l’occasion de changer les choses en étant sur le terrain, » explique-t-il à MassLive. « En tant que coach, j’aurai toujours cette passion mais je vais devoir baisser d’un ton car je ne peux plus faire la différence maintenant. »
Cela paraît simple, mais pour une grande gueule comme lui, est-ce vraiment dans sa nature de « baisser d’un ton » ?
« Pour être honnête, ce n’est pas trop difficile. Je ne serai pas en train de dépenser mon énergie sur le terrain, je serai sur le côté à retenir mes jurons. C’est différent maintenant. Sur la touche, vous essayez plus d’être une motivation et une inspiration pour les gamins. »
Laissera-t-il tout de même de temps en temps échapper un célèbre « Ball don’t lie » ?
« Oh ça, vous l’entendrez toujours. C’est devenu national. Je n’ai même plus besoin de le dire. Si ce n’est pas moi, quelqu’un d’autre le fera. »
Pas de doute, même assagi, Rasheed Wallace reste un personnage qui aurait manqué à la NBA et aux fans.