Comme Joakim Noah, Joe Johnson souffre d’une blessure à la voute plantaire qui, en plus d’être douloureuse, l’empêche de faire beaucoup de choses sur le terrain.
« Je ne peux pas pousser le ballon après avoir capté un rebond. Je ne peux pas jouer le pick-and-roll. Donc, au fond, je suis un leurre, » déclare-t-il à ESPN.
Pourtant, ses statistiques en playoffs sont similaires à celles qui étaient les siennes en saison. Néanmoins, l’arrière des Nets a tout de même prévenu ses coéquipiers qu’il ne fallait pas trop compter sur lui.
« Je ne peux pas faire grand-chose. Comme je l’ai dit à Deron Williams et Brook Lopez, je serai le gars de sauvetage. Si vous êtes dans une situation délicate, essayez de me trouver. »
Que les fans se rassurent, il n’y a, d’après P.J. Carlesimo, aucune chance que Joe Johnson aggrave sa blessure en jouant. Toutefois, la douleur est bien présente et son coach apprécie son sacrifice.
« Je pense que les gens ne se rendent pas compte de ce qu’il traverse à chaque match, » insiste Carlesimo. « C’est comme ça que les guerriers agissent. Tout le monde ne fait pas ça. Seuls les guerriers et les vrais compétiteurs le font. »
Cela sera-t-il suffisant pour Brooklyn ? Réponse dans la nuit de jeudi, ou samedi au plus tard.