Houston a fait trembler le Thunder

Cette fois-ci, on a eu un vrai match. Jusqu’au bout, les Rockets n’ont rien lâché mais le Thunder a fini par s’imposer (105-102). Les trois anciens potes d’OKC se sont tirés une bourre d’enfer pendant toute la partie avec 36 points, 11 rebonds et 6 passes pour Harden, 29 points pour Westbrook et 29 points, 9 passes pour Durant. OKC a tant bien que mal réussi à faire respecter la logique de l’avantage du terrain.

Westbrook / Beverley : le duel improbable

En Grand Sage de la Ligue, Kevin McHale l’affirmait avant match : les Rockets ne peuvent que mieux jouer. « Une fois qu’on a passé l’appréhension du premier match, les matchs de playoffs sont faciles à jouer. N’importe quel joueur vous le dira ! » Choisissant cette fois d’aligner un cinq majeur de petite taille, avec Patrick Beverley (au lieu de Greg Smith), le coach de Houston avait sonné à la bonne porte.

Le meneur passé par l’Olympiakos et le Spartak Moscou est un habitué des confrontations physiques. Et son duel face à Westbrook était clairement l’attraction de cette première mi-temps. Se prenant le bec à plusieurs reprises, les deux joueurs se rendaient coup pour coup, et Beverley ne se démontait pas face au All Star avec 9 points, 6 rebonds, 5 passes à la pause. En face, Westbrook en était à 13 points, 3 rebonds et 2 passes.

Durant et Harden se tirent la bourre

Pendant ce temps-là, Kevin Durant portait le fardeau offensif du Thunder après avoir scoré 15 points dès le premier quart. Il en était à 21 à la pause à 8/15 aux tirs. Chandler Parsons se relevait lui de sa déconvenue du match 1 en scorant notamment 9 des 13 premiers points de son équipe. A ses côtés, James Harden (toujours copieusement hué à chacune de ses arabesques) marquait 17 points.

Cette seconde manche proposait en tout cas un vrai match, avec des tensions qui apparaissaient. Outre Beverley et Westbrook, Greg Smith et Ibaka se frottaient gentiment, le Rocket récoltant une technique après un dunk célébré d’un regard trop appuyé. Après 18 changement de leader, le Thunder restait néanmoins en tête à la pause avec un petit point d’avance (57-55).

Jeremy Lin se blesse, Russell Westbrook se réveille

La seconde mi-temps commence par une tuile pour les Rockets : Jérémy Lin est sur le parquet mais il grimace. Le meneur est blessé à l’épaule (contusion du thorax droit selon les sources officielles), il ne reviendra pas en jeu. Houston continue en tout cas de tenir la dragée haute au Thunder, avec notamment un superbe dunk de James Harden en pénétration.

Mais le tonnerre commence à gronder, et la fusée explose en plein vol. Westbrook, passablement irrité, sort les crocs et passe 9 points rapides pour lancer un 11-0 qui déboussole complètement les texans (72-63). Parsons éteint l’incendie mais le Thunder a bien passé la surmultipliée à la fin du troisième quart (78-72). Houston se contente de jouer en périphérie et ça coince (4/19 à 2 points et 2/7 à 3 points sur la période).

Le Thunder se fait peur mais s’impose

Mais les Texans ne lâchent rien. Profitant d’un moment d’absence du Thunder, Houston passe un 17-2 alors qu’OKC enchaîne les mauvaises décisions en attaque ; ratant notamment 4 attaques de suite  (3 ballons perdues et même un air ball) (91-89). Carlos Delfino donne même 4 points d’avance à Houston. Le public est sous le choc. La défense du Thunder est soudainement friable et Harden s’infiltre à nouveau…

En patron, Durant rentre un tir primé déjà clutch… Parsons se rate, puis râle (à juste titre) quand Thabo Sefolosha rentre lui un trois points alors que Perkins lui retenait le bras. Beverley inscrit un lay up pour revenir à 2 longueurs mais OKC va s’en sortir au petit jeu des lancers, avec Martin puis Durant (105-102). Avertissement sans frais pour OKC donc, et belle réaction d’orgueil des Rockets…

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