Mine de rien, Washington remonte la pente et s’est offert une victoire en back-to-back cette nuit, face aux Rockets de James Harden (105-103). C’est la 10e victoire des Wizards sur les 12 derniers matchs au Verizon Center, et la 11e sur les 15 dernières rencontres face à des équipes au bilan positif.
Cette fois-ci, les hommes de Randy Wittman sont revenus d’un déficit de 17 points en second quart-temps pour s’imposer in extremis. Grâce à son rebond offensif sur le lancer manqué d’Emeka Okafor, c’est Bradley Beal, encore auteur d’un match plein (21 points, 5 rebonds, 4 passes), qui a scellé le sort du match.
Seul point négatif de la soirée, l’absence de Kevin Seraphin, qui jouait de moins en moins ces derniers temps, et qui n’est pas entré en jeu cette nuit. Adducteurs récalcitrants, ou choix tactique, difficile d’en vouloir à coach Wittman, qui va en prime voir arriver le vétéran Jason Collins dans ses rangs.
Houston en mode roquettes
Ce sont pourtant les Rockets, forts de leur victoire la veille à Brooklyn qui démarraient la rencontre tambour battant. Privés de taille et de poids dans leur peinture en attendant d’intégrer les nouveaux, les Texans trouvaient la solution grâce à leur adresse extérieure.
Le rookie Patrick Beverley (à 3/3 à la pause) et surtout Chandler Parsons (4/6) permettaient à Houston de rentrer aux vestiaires avec un total ahurissant de 13/28 à 3 points. Suffisant pour prendre 17 points d’avance. Un écart réduit + 11 après 24 minutes, qui ne décourageait pas les locaux pour autant (46-57).
Trevor Ariza tient la baraque
Car au retour des vestiaires, les 3 points continuaient de pleuvoir, mais en faveur des Wizards. Beal, Webster et Ariza montraient la voie à suivre pour refaire leur retard. Washington passait devant à la faveur d’un 19-5, grâce à John Wall d’un shoot ouvert, avant de retomber dans le piège texan (73-72).
Avec toute son expérience, l’ancien Laker Ariza se montrait précieux, scorant 9 points dans le 3e quart pour relancer la partie. Même touché après un choc genou contre genou avec Greg Smith en pénétration, l’ailier des Wizards serrait les dents et restait sur le parquet pour aider les siens.
Bradley Beal et Emeka Okafor héroïques
À nouveau relégués à -7 à l’entrée du 4e quart (81-88), les coéquipiers de Kevin Seraphin allaient s’appuyer sur un Emeka Okafor omniprésent, profitant de ses match-ups avantageux, pour forcer la décision (17pts, 11rbds). Après un 3 points de Beal sur la 11e passe décisive de John Wall, l’intérieur allait chercher le rebond offensif avant de score devant Carlos Delfino pour offrir 3 points d’avance à ses partenaires (99-96).
Un avantage rapidement éclipsé par un 3 points de Harden. Et à 103-103, sur la dernière possession du match, coach Wittman prenait logiquement l’option de miser sur Okafor, toujours défendu par Delfino, obligé de faire faute. Le n°2 de la draft 2004 marquait son premier lancer, et voyait Beal surgir sur sa 2e tentative ratée, pour le rebond offensif du match à mettre à l’actif d’un rookie bien mature (105-103)
Nouvelle victoire pour Washington qui fait tomber les « gros » en 2013. Houston a pour sa part continué à artiller depuis la ligne à 3 points, mais sans la réussite de la première mi-temps (6/18 après la pause).
« C’était la stratégie, confiera Bradley Beal après la rencontre. Soit les laisser venir au drive, ou les laisser shooter de loin. On a bien réussi à les contester dans ce registre après la pause pour l’emporter ».
Au final, Houston s’est offert un nouveau record de la saison, avec la bagatelle de 46 tentatives longue distance. Pour un résultat pas loin d’être positif, certes, mais une défaite qui fait tâche à l’arrivée.